D'après une étude récente menée par IDC à la demande de Lexmark, les infrastructures d'impression obsolètes constituent un véritable frein à la transformation numérique.
Menée entre mars et avril 2020 auprès de 1 511 professionnels dans sept pays (Canada, États-Unis, Brésil, Mexique, Royaume-Uni, France et Allemagne), cette étude publiée dans un Livre blanc indique que trois entreprises sur cinq admettent que les infrastructures héritées sont un poids.
Cependant, moins de la moitié d'entre elles en font un axe d'investissement prioritaire, ce qui ralentit les initiatives stratégiques en matière d'IT. Pourtant, cette étude mondiale indique que quatre entreprises sur cinq (79 %) investissent dans les infrastructures cloud dans le cadre de leurs initiatives de transformation numérique.
Mais la moitié (57 %) d'entre elles soulignent l'impact négatif de leur infrastructure d'impression existante sur leur stratégie de migration vers le cloud. Près de la moitié des participants déclarent avoir des difficultés à intégrer l’informatique existante vers une nouvelle infrastructure et à faire évoluer ainsi leurs processus métier.
Cette étude constate que, malgré une baisse globale des volumes d'impression due à l'adoption d’une gestion des documents davantage axés sur le numérique, les besoins en impression restent importants pour un peu plus de la moitié des « workflow » essentiels. Dans un avenir proche, les entreprises devront donc toujours être en mesure de proposer des fonctionnalités d'impression en tant que services informatiques de base.
Mais, 60 % d'entre eux ont dépassé le budget consacré à la transformation numérique et 54 % ont constaté des retards ou ont dû repousser les échéances de leurs différents projets.
Cette étude révèle également d'importantes disparités selon les pays. Au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Allemagne, 67 % des entreprises rencontrent des problèmes d'intégration, contre seulement 20 % seulement au Brésil. Cette différence s'explique certainement par la complexité plus importante des organisations sur les marchés plus développés.
La gestion de l'infrastructure informatique reste un véritable défi à tous les niveaux, et la plupart des participants partagent les mêmes difficultés avec la gestion de leur infrastructure d'impression existante, notamment au niveau des enjeux suivants :
• Sécurité de l'infrastructure et des périphériques d'impression (81 %)
• Charge informatique associée à la gestion de l'impression et des serveurs d'impression (81 %)
• Gestion des stocks (81 %) et manque de visibilité au niveau des dépenses (80 %)
• Obsolescence technologique et difficultés liées à la mise à jour ou au remplacement du matériel d'impression existant (79 %).
« Il est temps pour les entreprises d'adopter une approche plus stratégique en matière d'impression, et d'intégrer ces processus dans leur réflexion globale sur la migration vers le cloud et les stratégies de gestion des documents, dans le cadre de leurs projets de transition numérique », indique Robert Palmer, vice-président chargé des solutions d'imagerie, d'impression et de gestion des documents chez IDC Research.
Une grande majorité des responsables informatiques disent préférer les modèles de type « as-a-service » aux modèles par financement (70 % contre 22 %) et estiment que l'IoT peut potentiellement améliorer la gestion des parcs d'imprimantes (94 %). « Les responsables informatiques sont conscients des avantages du cloud et de l'IoT. Le fait de proposer des fonctionnalités d'impression selon un modèle Product-as-a-service, via l'IoT, permettra aux entreprises de gagner en flexibilité et simplifiera les processus de gestion et d'acquisition au niveau de l'IT, tout en offrant une expérience utilisateur optimale », précise Etienne Maraval, Directeur marketing Europe du sud de Lexmark.