Depuis le début de la pandémie, plus de 3 professionnels sur 4 considèrent la signature électronique comme une solution efficace pour continuer à parapher des accords. Ceux utilisant la signature électronique estiment qu’elle sera déployée plus amplement dans leur entreprise.
L’utilisation de l’identification électronique et des services de confiance numérique comme la signature électronique a connu un véritable succès. Le marché était déjà en forte progression en 2019 et depuis la promulgation du règlement eIDAS en 2014, mais depuis que la distanciation forcée est devenue la norme, la numérisation de la signature est apparue comme la planche de salut pour sceller les accords, effectuer des achats ou des services.
Universign, expert français de la signature électronique, révèle les résultats d’une étude menée en janvier 2021 auprès de 1018 employés de bureau portant sur l’évolution des usages de la signature électronique en France. L’enquête a été menée en ligne par YouGov, du 18 au 21 janvier 2021. Lors de la précédente étude Universign menée en janvier 2020, seuls 25 % des personnes interrogées déclaraient avoir utilisé la signature électronique dans un contexte professionnel, dont 49 % pour établir un document juridique ou financier et 31 % pour un contrat client. Elles étaient pourtant 40 % à penser que la signature électronique devrait être systématique dans ce cadre.
La simplicité et la garantie juridique sont déterminantes
Parmi les 25 % d’utilisateurs avant le premier confinement, un professionnel sur deux(52 %)utilisait la signature électronique pour la vente (devis, bon de commande…) et la moitié (50 %) pour les achats (facture, contrat fournisseur…).En moyenne, près de la moitié de ces utilisateurs d’avant le premier confinement ne signait que 1 à 50 documents par mois (49 %). Seuls 37 % d’entre eux signaient plus de 50 documents par mois.
La situation sanitaire actuelle a incité 26 % des entreprises employant les professionnels interrogés à adopter une solution de signature électronique. Parmi elles, 49 % l’ont utilisée pour les ventes et 41 % pour des documents liés aux ressources humaines. La simplicité d’utilisation est l’élément le plus déterminant dans le choix d’une solution de signature électronique pour 35 % des répondants, les garanties juridiques (16 %) et le choix du niveau de sécurité associé à la signature (14 %) complètent le podium.
Ils ne sont que 13 % à déclarer que la fiabilité de la solution n’est pas le facteur le plus déterminant, mais ce critère reste dans le top 3 pour 57 % des répondants.
Si la simplification des processus de gestion est le principal bénéfice constaté pour près de 4 utilisateurs sur 10 (38 %), la réduction des délais (34 %) est également fréquemment citée en particulier par les RH (46 %).
L’adoption fait son chemin
Malgré le fait que 77 % des sondés considèrent la signature électronique comme une solution efficace pour numériser les processus de contractualisation en entreprise, la transformation digitale des entreprises peine parfois à se développer. Le lien entre la transformation numérique et la numérisation du processus de signature semble lié, et reflète la situation sur le terrain et en fonction de la taille des entreprises. Ainsi, parmi les 26 % d’entreprises qui ont adopté une solution de signature électronique pendant ou après le premier confinement, 41 % sont des PME, 53 % des ETI, et seulement 25 % des TPE.
« On notera que dans les commentaires les plus fréquents des répondants, les freins à la mise en place de la signature électronique concernent principalement : la fiabilité et la sécurité de la solution, la méconnaissance de son fonctionnement et l’attachement à la signature manuscrite en face à face », conclut le rapport d’Universign.