Alors que la pandémie mondiale pousse les organisations à accélérer la transformation numérique, le traitement intelligent des documents, l’orchestration des processus et les systèmes connectés génèrent le meilleur retour sur investissement.
Le modèle opérationnel du futur intègrera sans aucun doute divers moteurs d’automatisation intelligente des processus. La crise a démontré que l’automatisation faisait partie des réponses technologiques à l’absence des employés sur le lieu de travail. Elle permet la continuité de l’activité et entre pour une grande part dans les impératifs concurrentiels de satisfaction client, de réduction des coûts et de l’attractivité de l’entreprise.
Cependant, la numérisation croissante des processus et des fonctions opérationnelles et productives ne se fait généralement pas selon des critères ordonnés. D’après les conclusions d’une étude mondiale (Étude comparative sur l’automatisation intelligente) réalisée par Forrester pour Kofax, « les chefs d’entreprise doivent plus que jamais décider quels projets d’automatisation financer. Selon l’étude, l’automatisation de flux comprenant le traitement intelligent des documents, l’orchestration des processus et les systèmes connectés permet d’obtenir le meilleur retour sur investissement ».
Les cas d’usage les plus répandus
Interrogés sur les cas d’usage par ordre d’importance au sein de leur entreprise, les répondants ont cité le top 3 des technologies qui, par définition, nécessitent le traitement intelligent des documents.
L’automatisation robotisée des processus (RPA)
En termes de taux d’utilisation : en Allemagne, 68 % de dirigeants ont déclaré utiliser la RPA, contre 60 % au Royaume-Uni, 52 % en France et 48 % en Suède. Dans tous les pays sondés, on compte 61 % d’entreprises utilisatrices de la RPA.
Par ordre d’importance : la RPA se trouve en tête du classement en : Allemagne pour 50 % des répondants, pour 34 % au Royaume-Uni, 30 % en France et en Suède 26 %.
L’intelligence artificielle et le Machine learning
En termes de taux d’utilisation : 48 % de dirigeants allemands recourent à cette technologie, contre 46%dans les entreprises françaises. Au coude à coude sont les dirigeants britanniques avec 36 % et leurs homologues suédois avec 34 %. Dans tous les pays sondés, on compte 43 % d’entreprises utilisatrices de l’IA ou du machine learning.
Par ordre d’importance : tout comme la RPA, l’IA et le ML sont des technologies classées au premier rang par tous les dirigeants européens : France 32 %, Allemagne 22 %, Suède 18 % et Royaume-Uni 16 %.
L’automatisation numérique des processus
En termes de taux d’utilisation : 54 % des entreprises britanniques l’utilisent, contre 52 % des entreprises en France. En Allemagne, le taux d’utilisation est de 36 %, contre 26 % en Suède. Dans tous les pays sondés, on compte 40 % d’entreprises utilisatrices de l’automatisation numérique des processus.
Par ordre d’importance : Au Royaume-Uni et en Suède sa première position est incontestable avec 20 % de répondants britanniques et 14 % de répondants suédois. Même si cette technologie est largement répandue, son importance paraît moindre en France et en Allemagne. Elle est classée au 2e rang par 24 % de dirigeants français contre 22 % qui lui accordent la première place. En Allemagne, seulement 10 % de dirigeants la placent au premier rang, alors qu’ils sont 22 % à la classer en deuxième position.