Le RGPD est exécutoire depuis 2019. L’opinion des consommateurs a-t-elle évolué ? Oui, si l’on se base sur la dernière étude de Cisco. Ils deviennent plus exigeants et, en même, ils ne sont pas dupes… La moitié des Français ne font pas confiance aux organisations et autant s’inquiète des usages de l’IA.

Reposant sur les réponses de consommateurs en France et à l’étranger, cette enquête« Consumer Privacy » constate que la transparence des entreprises ne doit pas être un vain mot.

Et manifestement, ces consommateurs ne sont pas rassurés, la faute certainement à ce manque de communication claire et explicite. Résultat, près de la moitié (46 %) des personnes interrogées estiment que les organisations ne sont pas en mesure de protéger leurs données personnelles.

D’ailleurs, en France, un quart (23 %) a déjà demandé des renseignements sur leurs données et 17 % ont demandé la modification ou la suppression de ces données.

Trois ans après le RGPD, la perception des lois sur la protection de la vie privée reste encore mitigée dans l’hexagone. La moitié estiment que les lois sur la protection de la vie privée du pays ont un impact positif et 47 % estiment qu’elles n’ont pas vraiment d’impact. En cause, une progression de la mise en conformité qui reste inégale.

Malgré la pandémie en cours, la plupart des consommateurs dans le monde (62 %) ne souhaitent pas ou peu de réduction concernant la protection de la vie privée. Pour autant en France, la moitié est d'accord pour que les employeurs exigent la vaccination afin d’accéder au lieu de travail contre 22 % qui n’ont pas d’avis et 28 % qui sont contre.

Cette étude note aussi les inquiétudes des consommateurs quant aux usages et finalités de l’Intelligence artificielle qui est considérée comme une composante essentielle des entreprises. La plupart des personnes interrogées estiment que les organisations ne doivent utiliser l'IA que de manière éthique. La moitié (56 %) est très préoccupée par son utilisation actuelle. D’ailleurs en France, 55 % n’ont pas confiance en l’IA.

Cette étude démontre que la protection de la vie privée reste une priorité pour les consommateurs, et que les organisations doivent faire leur part pour protéger les données personnelles et renforcer la confiance des consommateurs.