Panne informatique, piratage ou erreur humaine : les causes de pertes de données sont multiples et permanentes. Mais 12 % des données des entreprises françaises ne sont pas du tout protégées, selon le rapport Veeam Data Protection Trends 2022.
Reposant sur les réponses de 3000 décideurs informatiques (dans des entreprises de plus de 1000 salariés) de 28 pays, ce constat met en évidence le risque d'exposition des données critiques des entreprises aux acteurs malveillants, aux pannes d'infrastructure et aux erreurs humaines.
Par ailleurs, une majorité d’organisations (79 %) reconnaissent un écart de protection entre la quantité de données qu'elles peuvent se permettre de perdre après une panne et la fréquence à laquelle les données sont sauvegardées. À noter aussi que les sauvegardes sont dans le viseur des cyberattaquants.
S’il y aura toujours des données ou workloads plus importants que d’autres, les attentes concernant ces workloads stratégiques et le reste de la pile IT sont sensiblement les mêmes.
À l’échelle internationale, 56 % des données « à haute priorité » et 49 % des données « courantes » présentent une tolérance aux pertes d’une heure maximum.
En France, les entreprises indiquent que 59 % des données « à haute priorité »et 51 % des données « courantes » ont une tolérance aux pertes « inférieure ou égaleà une heure ».
Les temps d’arrêt ne sont pas les seuls défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de protection des données. Ces dernières années, le cyber risque s’est accru à un point que toute entreprise doit considérer qu’elle sera victime d’une attaque de ransomware à un moment ou un autre.
Il ne s'agit plus de savoir où, quand, mais à quelle fréquence. Selon le rapport de Veeam, 79 % des entreprises françaises ont en effet subi une attaque en 2021, générant des pertes de données totales ou partielles.
Quant à la restitution totale des données, elle n’est jamais assurée car la reprise d’activité, après un temps d’arrêt, devient un obstacle encore plus difficile à surmonter face à la sophistication des attaques. Or, la résilience numérique repose sur la sauvegarde des données.
Or, sur les 88 % de données qui sont protégées, les responsables informatiques doivent encore relever des défis pour concilier la protection dont ils disposent avec les exigences plus larges de l'entreprise.
Selon le rapport, la nécessité d'une protection moderne des données pour la continuité d’activités reste plus que jamais essentielle, les entreprises françaises devant consacrer 6 % de budget supplémentaire à l'atténuation des risques et au renforcement de la résilience en 2022.
Les entreprises françaises prennent conscience de leur vulnérabilité et agissent en conséquence. Une très grande majorité (85 %) a prévu d’augmenter son budget dédié à la protection de ses données en 2022, jusqu’à 6 % par rapport à 2021.
« Il est vital que les entreprises françaises adoptent une solution moderne de protection des données capable d’assurer leur protection et leur restauration, mais aussi l’orchestration des worklows, afin de garantir une continuité d’activité optimale à leurs collaborateurs et à leurs clients » explique Thierry Lottin, country manager France de Veeam.