Alors que les entreprises investissent des milliards dans du personnel et des systèmes de plus en plus coûteux pour contrer les brèches qui menacent leur organisation, beaucoup attendent que l’IA et le machine learning pallient les faiblesses des défenses actuelles.

L’adoption des initiatives cloud dans les entreprises entravent fréquemment la capacité de celles-ci à sécuriser et à gérer des environnements hybrides, avec souvent du personnel de sécurité en sous-effectif ou franchement non inclus. L'enquête sur l'état de la sécurité des nuages hybrides réalisée en 2019 par FireMon a révélé que 60 % des répondants étaient d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que cela se produisait dans leur organisation.

Juniper Networks a mené une enquête auprès de 400 professionnels de la sécurité et des responsables de la sécurité de l'information au sein de leur organisation (dont 50 en France), comptant 500 employés ou plus.

La cybercriminalité se développe plus vite que les contre-mesures

Les chiffres sont formels : l’évolution constante du paysage de la menace sur le SI et les données est une préoccupation de plus en plus grande pour les organisations. Pour 42% des répondants la cybercriminalité se développe beaucoup plus vite que les outils de sécurité, l'IoT augmentant le risque de brèche (37 %) et les différentes formes de cloud et de la virtualisation (35 %) devraient être les principaux points faibles des organisations dans les trois ans qui viennent.

Outre ces constats, une des leçons tirée de cette enquête place l’IA et l’apprentissage machine au cœur des attentes des responsables de la sécurité, pour répondre à l’aspect « always on » de la cybercriminalité. Les trois quarts d'entre eux (75 %) sont d'accord pour dire que la nature toujours active de la cybercriminalité, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, exerce une forte pression sur le personnel de sécurité.

82% des entreprises disposées à confier la cybersécurité à l’IA

Plus de huit répondants sur dix (82 %) confirment que leur organisation serait extrêmement disposée ou quelque peu intéressée par la perspective d’abandonner le contrôle de la cybersécurité aux technologies d'apprentissage de l'IA. Près de neuf responsables sécurité sur dix (87 %) sont d'accord pour dire que les outils de cybersécurité dotés de capacités d'apprentissage de l'IA seraient très utiles à leur organisation.

Les avantages escomptés de l'investissement dans des outils de cybersécurité dotés de capacités d'apprentissage de l'IA comprennent une détection plus rapide des menaces (62 %) et une meilleure protection contre les menaces avancées (52 %).

Source : Juniper Networks