68 % des entreprises françaises auraient été victimes de fraude au cours des deux dernières années, principalement de détournement d’actif. Une partie de cette fraude est interne, perpétrée par les collaborateurs-fraudeurs.

1. 68 % des entreprises françaises victimes de fraudes

Alors que dans le monde 36 % des entreprises se déclarent victimes d’au moins une fraude au cours des deux dernières années, le phénomène prend une ampleur inattendue en France où ce sont 68 % des entreprises interrogées par PwC qui s’affichent en victimes.

2. La cybercriminalité pourrait bientôt dépasser le détournement d’actif

Le principal de ces fraudes portait traditionnellement sur le détournement d’actif (56%), mais celui-ci s’affiche en baisse, tandis que la cybercriminalité explose (53%), multipliée pas 2 entre 2014 et 2016. La fraude aux achats, avec des fournisseurs qui gonflent artificiellement leurs factures, enregistre également une forte progression.

3. La cybercriminalité fait peur

Le nombre des entreprises françaises victimes de la cybercriminalité a presque doublé entre 2014 et 2016, passant de 28 % de victimes à 53 %. Mais elles se montrent également pessimistes, 3 entreprises sur 4 (73%) redoutent les cyber-attaques dont elles seront victimes d’ici à 2018 !

Notons que plus de la moitié des entreprises françaises n’ont pas de plan d’action opérationnel pour répondre à une cyberattaque...

4. Portrait du collaborateur-fraudeur

Terminons par le portrait établi par PwC du collaborateur-fraudeur français. Un profil peu flatteur, majoritairement masculin, âge moyen et de plus en plus jeune, cadre moyen et ayant de l’ancienneté.

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