Ils proposent des lois, imposent des protocoles, forcent les entreprises technologiques à collaborer, par exemple en donnant un accès aux données chiffrées des utilisateurs… Ils, ce sont les haut fonctionnaires.
Interrogés par Venafi lors de la dernière conférence Black Hat, 515 professionnels de la sécurité informatique ont donné leur avis sur le niveau de connaissance des hauts fonctionnaires en matière de cybersécurité. Et le résultat est sans appel :- 88% des professionnels de la sécurité estiment que l’ensemble des hauts fonctionnaires devrait avoir l’obligation de suivre une formation de base en cybersécurité.
- 33% seulement pensent qu’ils ont une bonne compréhension des cyber-risques pesant sur les infrastructures physiques ;
- 37% seulement pensent qu’ils ont une bonne compréhension des cyber-risques pesant sur les infrastructures numériques.
En particulier des administrations tentent de placer ‘officiellement’ (certaines le font sans nous demander notre avis) des portes dérobées dans les applications et les systèmes, ou d’imposer des solutions de contournement du chiffrement.
L’alliance internationale Five Eyes, par exemple, plaide régulièrement pour des portes dérobées obligatoires qui permettraient de contourner le chiffrement dans les équipements technologiques privés.
- 66%, soit les deux tiers des professionnels de la sécurité, considèrent que les administrations ne devraient pas être en mesure de forcer les entreprises technologiques à leur donner accès aux données chiffrées des utilisateurs.
- 65% pensent que les portes dérobées que l’administration souhaite imposer pour contourner le chiffrement constituent une menace pour la sécurité des données électorales.
Source : Venafi Black Hat Survey