Indépendamment de leur secteur, la majorité des grandes entreprises utilisent le low-code pour proposer des expériences numériques de meilleure qualité, accroître l’automatisation de leurs processus en backend et renforcer leur agilité globale.

Le low-code deviendrait-il une norme ? La lecture du dernier rapport de Mendix (une plateforme low-code filiale de Siemens) laisse entendre qu’il est passé d’un rôle de soutien à celui de moteur de l’industrie.

Les priorités des entreprises utilisant le low-code durant la pandémie ont continué à changer en même temps que les conditions macroéconomiques et les attentes des clients.

En 2021, ces plateformes ont été adoptées à des fins de collaboration, pour réduire les coûts, et pour gagner en vélocité. C’est le cas dans la fintech et l’insurtech où ces solutions sont utilisées en backend pour leur permettre d’accroître leur efficience en interne, et en frontend pour proposer de meilleures expériences clients (pour près de deux tiers des répondants).  

Des solutions innovantes

En 2022, les fournisseurs de services financiers, bancaires et d’assurance s’appuient sur le low-code pour concevoir des applications sécurisées et rentables, et accélérer encore le développement de logiciels.

Pour les entreprises de ce secteur, les trois principaux avantages de ces plateformes sont :  
  • l’automatisation des tarifs (60 %)
  • la standardisation et la simplification des processus d’achat (55 %)
  • l’optimisation du service client (50 %).
  Durant la pandémie, les organismes gouvernementaux se sont essentiellement appuyés sur le low-code pour créer des solutions innovantes adaptées aux restrictions liées aux confinements. Près d’un quart d’entre elles a déjà adopté de telles plateformes, et près de la moitié d’entre elles lancent actuellement ou ont entamé le processus.   La moitié des personnes interrogées quant aux avantages de ces solutions pour le secteur public citent :  
  • l’optimisation, la centralisation et la standardisation de la vérification de l’identité des citoyens
  • l’accès renforcé aux services
  • l’amélioration de la planification et de la gestion des budgets et ressources physiques.
  Près de 3 répondants sur 10 affirment que le low-code aide leur organisation à faire face à des volumes croissants de données, et offre une meilleure intégration avec leurs données et processus que le modèle de développement traditionnel. La cybersécurité fait également figure de priorité, puisque 30 % des personnes interrogées s’attendent à voir ces plateformes résoudre certains de ces problèmes.  

Personnaliser l’expérience en magasin

Dans le retail, plus de quatre répondants sur dix considèrent que les trois principaux avantages de ces plateformes sont la collaboration renforcée à travers leur entreprise, le service client, et la synchronisation des données clients.

Le low-code a également permis à plus d’un tiers (36 %) des personnes interrogées d’adopter un modèle hybride. En outre, 32 % d’entre elles se sont appuyées sur ces technologies pour leur offre de retrait d’achats en ligne, tandis que 53 % d’entre elles aspiraient à une meilleure intégration avec leurs prestataires.

« Des retailers se démarquent de la concurrence en faisant preuve d’agilité, et en concevant rapidement de nouvelles solutions numériques uniques à leurs marques et répondant aux besoins du marché, quel que soit le stade atteint dans leur modernisation. Cette approche est essentielle pour proposer un service et des expériences clients d’exception, en particulier à l’heure où les commerçants cherchent à personnaliser leurs expériences en magasin », déclare Erika Arena, responsable des produits pour le commerce de détail chez Mendix.