Même si cela devient une habitude, l’année 2017 aura été une année de turbulences sur les infrastructures. Dans le domaine du stockage de données, l’année 2018 sera plutôt une année de consolidation et de régulation.
Voici les principales tendances en matière de stockage des données.
Supports SSD NVMe
Le prix des unités de stockage SSD NVMe se rapproche de celui des SSD SATA. Même si un différentiel de 5 à 10% demeure, il devient intéressant d’équiper le datacenter de ce type de support, plus rapide et offrant une latence plus réduite. Les intégrateurs l’ont compris, leurs plateformes jusque-là réservées aux SSD SATA et SAS s’ouvre à cette technologie.
Mémoire Flash et DRAM
Des difficultés de production en volume au cours de l’année 2017 ont entrainé une augmentation du coût des équipements qui intègrent des mémoires Flash et DRAM. De nouvelles capacités de production devraient résoudre cette problématique au cours de l’année, le prix des mémoires Flash NAND devrait baisser modérément à partir du milieu de l’année, ce qui permettra d’accélérer l’adoption des systèmes de stockage reposant sur Flash et les SSD.
Stockage hybride sur le déclin
La baisse du prix et l’augmentation des capacités des systèmes Flash donnent moins de sens aux systèmes hybrides SSD-HDD. De quoi pousser les disques durs classiques HDD vers le stockage capacitif où seul le coût au giga compte. Pour autant, deux modèles de systèmes de stockage de données continueront de cohabiter, afin de répondre à des besoins différenciés : volumique avec du HDD ; et haute performance pour l’intégrité de la donnée de bout en bout et des fonctionnalités comme la scalabilité, les snapshots, le multi-site, etc.
SDS (Software-defined Storage) et DS (Distributd Storage)
En 2017, le SDS est devenu la première option du stockage, passant devant SAN et All-Flash Array. Le SDS est devenu courant dans les gros projets, supérieurs à 50 To. C’est également le mode de stockage de base dans les architectures hyperconvergées HDI (Hyper-converged Infrastructure). Une tendance qui va se prolonger en 2018 et 2019, où SDS et DS figureront dans 30 à 50% des nouveaux déploiements.
Consolidation SDS
Après l’introduction du concept de stockage unifié (unified storage), qui vise à regrouper en un seul produit les données block, fichier et objet, la difficulté dans la pratique d’obtenir le meilleur de chacun a entrainé la nécessité de déployer des architectures différentes. C’est une tendance qui va se prolonger, placer deux ou trois solutions ‘best of breed’ dans la couche stockage.
DR (Disaster Recovery) et mobilité des workloads
L’année 2018 devrait signer l’explosion des capacités de sauvegarde (back-up), de reprise d’activité (DR) et de mobilité des workloads pour faire face à l’augmentation de la complexité des applications et de la demande, en particulier pour les entreprises qui visent la reprise d’activité en quasi temps réel.
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