Comment accélérer le temps de réponse des bases de données aux requêtes, voire les rendre temps réel ? En les chargeant dans la mémoire vive du système d’information.

Que signifie in-memory ?

La technologie in-memory - IMDB (In Memory DataBase) ou MMDB (Main Memory DB) - consiste à charger les données sources dans la mémoire vive (RAM) du système informatique afin d’accélérer l’exécution des requêtes et la génération des rapports. Elle repose sur une infrastructure obligatoirement performante, avec des serveurs puissants et une mémoire vive (RAM) importante, un système d’exploitation et des solutions adaptés. Et elle est plutôt destinée aux solutions d’analyse de type BI (Business Intelligence) et BA (Business Analytics).

Notons que in-memory ne dispense pas de l’usage d’une infrastructure de stockage classique, qui conserve l’ensemble des données de l’entreprise, avec cependant des fonctionnalités pour faire remonter en mémoire les données critiques, historiques ou stratégiques sur lesquelles seront appliqués en priorité les traitements applicatifs.

L’exemple SAP HANA

In-memory a été popularisée par la plateforme HANA de SAP, un design d’infrastructure destiné à accueillir les applications de l’éditeur et de ses partenaires pour apporter plus de performances pour un traitement accéléré des données. SAP a été suivi par IBM, Microsoft ou encore Oracle qui proposent cette technologie en extension de leurs socles relationnels, qui nécessitent cependant de réécrire les applications.

In-memory est une technologie de rupture. Mais si la performance est au rendez-vous, au jour où nous écrivons cette définition, le succès est mitigé. La rupture, justement, fait peur, les investissements sont élevés même si les offres dans le cloud se multiplient. Et puis, toutes les entreprises ne sont pas à la recherche du temps réel, surtout lorsque celui-ci a un tel coût…

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