Des partenariats se créent entre de grands acteurs qui unissent leurs efforts pour connecter leurs données, alimenter leurs algorithmes d’IA et exploiter les informations grâce à l'intelligence artificielle et au machine learning.
Hier, lors du sommet Adobe Summit, la conférence annuelle de l’éditeur sur l'expérience client, Shantanu Narayen, PDG d'Adobe et Satya Nadella, PDG de Microsoft, ont révélé des informations complémentaires sur leur initiative baptisée Open Data Initiative (ODI).
Annoncée en septembre dernier, cette initiative implique également SAP et doit permettre aux trois partenaires de définir une approche commune pour mettre un ensemble de ressources à destination de leurs clients. « L'ambition est d'aider ces clients à créer de nouvelles connexions à travers des données auparavant cloisonnées, à recueillir plus facilement des informations et à mieux servir les marques avec une vision améliorée de leurs interactions avec leurs propres clients ».
Une interopérabilité et un modèle de données commun
Cette initiative, qui préfigure le début d’un vaste mouvement d’ouverture des données des entreprises privées, doit permettre l’amélioration de l'interopérabilité entre les applications et les plates-formes des trois partenaires grâce à un modèle de données commun. Les données partagées sont stockées dans un data lake choisi par le client. Ce lac de données unifié est destiné à permettre aux clients de choisir leurs outils et applications de développement pour construire et déployer des services.
La data est la matière première des applications d’intelligence artificielle, qu’il s’agisse de prédictif ou de machine learning, les deux mamelles de l’IA. C’est la raison qui a poussé les gouvernements à lancer des initiatives Open Data et, il faut bien le constater, la France dans ce domaine se débrouille plutôt mieux que d’autres.
Cependant, les initiatives des organismes gouvernementaux ne suffisent pas pour créer un écosystème d’entreprises et, surtout, une économie de la data. Pour ce faire, les entreprises privées doivent également ouvrir leurs données, ce qui est beaucoup moins évident, car loin de la culture dominante
Sources : diverses