La qualité des données apparait comme la principale préoccupation des entreprises qui veulent améliorer leur agilité métier en s’appuyant sur des données fiables. C’est le constat, pas si nouveau, d’une étude réalisée par Precisely, spécialisé dans l’intégrité des données.
S’appuyant sur les réponses de plus de 450 professionnels des données et de l’analytique du monde entier, le rapport « 2023 Data Integrity Trends and Insights » révèle que la mauvaise qualité des données constitue une problématique majeure pour les entreprises de tous secteurs.
A titre d’exemple, 70 % des personnes qui accordent un faible degré de confiance à leurs données désignent la qualité comme le principal problème à la prise de bonnes décisions.
Trop de temps à la préparation des données
Les résultats de cette étude soulignent un décalage préoccupant dans la mesure où la prise de décisions basées sur les données représente le principal objectif de 77 % des professionnels interrogés à propos de leurs programmes pour l’année 2023.Ce critère est suivi de près par la volonté :
- d’améliorer l’efficacité opérationnelle (73 %)
- de réduire les coûts (62 %)
- de générer des recettes (59 %)
- d’améliorer la conformité règlementaire (57 %).
Il constitue le principal frein au succès des programmes d’intégration des données (60 %) et l’obstacle récurrent à l’utilisation efficace des données de géolocalisation (41 %) dans les processus décisionnels.
Pour plus de la moitié (53 %) des personnes interrogées, la qualité représente donc la priorité n° 1 pour garantir l’intégrité de leurs données, tandis que 71 % d’entre elles estiment que leur entreprise consacre au moins 25 % du temps de travail à la préparation des données aux fins de reporting et de prise de décision.
Automatisation des workflows
Il s’agit d’un « effet à la fois négatif et coûteux de la mauvaise qualité des données », souligne Precisely. « Les conséquences macroéconomiques influencent également la manière par laquelle les entreprises abordent les stratégies de traitement des données », lit-on dans son rapport.En raison de la diminution des effectifs et des ressources (40 %), ainsi que des coupes budgétaires (37 %), un nombre croissant d’entreprises se tournent vers la technologie pour accroître leur flexibilité et minimiser leurs dépenses.
Plus de la moitié des responsables interrogés ont par ailleurs confirmé leur décision de déplacer des charges de travail sur le cloud (57 %), nombre d’entre eux indiquant en outre que leur entreprise a entamé un processus de transformation numérique (42 %).
De plus, le déploiement de technologies complémentaires telles que l’automatisation des workflows (43 %), l’intelligence artificielle (IA), le machine learning (41 %) ou les DataOps (31 %) permet aux entreprises d’automatiser la gestion de leurs données et processus.
Si elles contribuent également à répondre aux problèmes de plus en plus courants d’intégrité des données en dépit de la raréfaction des utilisateurs et des compétences, ces technologies ne sont pas sans soulever certains défis.