Le cloud privé, plus rarement appelé cloud interne, reprend les stéréotypes du cloud - informatique 'dans le nuage' pour les utilisateurs, aux applications, services et données accessibles via internet, et au modèle économique à la demande et à la consommation – mais repose sur une infrastructure propriétaire, dans l’entreprise ou hébergée. Pas étonnant dans ces conditions que le cloud privé demeure le modèle principal du Cloud Computing dans les entreprises.
Que signifie cloud privé ?
Au sein du Cloud Computing (lire « Qu’est-ce que Cloud Computing ? Définition du Cloud Computing »), le cloud privé s’octroie la part du lion. En toute logique, le cloud privé est une déclinaison du cloud sur une infrastructure propriétaire, donc un domaine de connaissance au risque connu pour le DSI. Le nuage qui repose sur l’informatique de l’entreprise.
Le cloud privé s’appuie en effet sur l’informatique physique existante, qu’elle soit interne ou hébergée chez un partenaire, sur laquelle l’entreprise applique les principes du cloud, consommation des ressources à la demande via Internet, tout en conservant le financement, le contrôle, le support et en assurant la sécurité de son infrastructure. Le cloud privé se présente donc comme une modernisation de la culture informatique de l’entreprise, sans rien lâcher de l’existant et de ses années d’investissements comptablement amortis pour la plupart.
Le cloud privé conserve quelques avantages sur le public
Le cloud privé offre plusieurs avantages, dont la justification reste cependant discutable. L’architecture reste la propriété de l’entreprise, la DSI en conserve la charge et le contrôle… en contrepartie cette charge est lourde et monopolise une majorité des ressources de la DSI. La sécurité est assurée en interne et le périmètre du système d’information est sous contrôle… mais les nouvelles menaces sont en dehors de ce périmètre ! Les données, surtout stratégiques, sont conservées dans une architecture propriétaire, ce qui préserve la confidentialité, et limite les risques de fuites et vols de données… mais le principal danger continue de venir de l’intérieur.
A terme, au rythme auquel progresse le cloud public, et à celui de la conversion des DSI qui arrêtent de camper sur leur position 'confortable', la part du cloud privé va se réduire et pourrait devenir symbolique. A moins que l’évolution des technologies ne rende les architectures propriétaires de nouveau séduisantes. Et que la démonstration du coût global du privé inférieur à celui du public au-delà de la décade ne vienne remettre les pendules à l’heure…
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