En 2020, les migrations vers le cloud ont connu une forte croissance, principalement en raison des restrictions imposées par la pandémie de la Covid-19.

Le coup d’accélérateur en faveur du cloud ne devrait pas s’arrêter tout de suite. Il signe au contraire le début d’un long parcours plus ou moins parsemé d’embuches techniques, sécuritaires et règlementaires.

Résultat, une approche sur le long terme semble indispensable selon les résultats d'une étude d'IBM qui a interrogé 380 directeurs informatiques et directeurs de la technologie aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Près d'un quart (24 %) ont déclaré que leur « voyage » vers la modernisation IT ne faisait que commencer ou… n'avait pas encore commencé du tout. Plus de 95 % des professionnels interrogés ont déclaré qu'ils cherchaient à adopter des stratégies de cloud public, hybride ou privé.

Dans le détail, plus de la moitié (53 %) poursuivaient activement une stratégie de cloud public, 48 % optaient pour un cloud hybride et presqu’autant (45 %) pour un cloud privé.

Mais cette étude révèle de nombreux obstacles à la réalisation de cette stratégie. D'un point de vue technique, deux tiers (67 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles avaient besoin d'une plus grande flexibilité de l'infrastructure pour mener à bien la transformation numérique.

Alors même que les responsables ITressentent de plus en plus l'urgence d'accélérer cette mutation digitale, la migration vers un environnement multicloud peut présenter « des défis importants pour les organisations dont le legacy gère de grands volumes de données", note-t-on dans ce rapport.

D’ailleurs, 40 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles ne pensaient pas que leurs équipes avaient les compétences nécessaires pour répondre pleinement à leurs ambitions informatiques. Plus des trois quarts ont déclaré qu'ils devraient s'appuyer sur des partenaires de confiance pour fournir des services d'infrastructure gérés.