Une étude conjointe menée par ProcureTech et Prewave auprès de 50 des plus grands fabricants mondiaux note que les pertes moyennes dues aux perturbations se situent entre 0 et 1 % du chiffre d’affaires. Autre constat, l’impact sur le coût des marchandises vendues (COGS) est inférieur à 0,5 % pour la majorité d’entre elles. Seuls 20 % des entreprises les plus performantes ont subi une augmentation du COGS de 2 à 5 % en raison des perturbations.
Des temps moyens de perturbation réduits
Pour arriver à un tel résultat, il est nécessaire d’avoir mis en place une gestion proactive. Premièrement, elle repose notamment sur la mise en place d’une équipe dédiée à la gestion des risques. C’est ce qu’ont mis en place 60 % des organisations ayant participé à cette enquête. Deuxième pilier majeur : la mise en place des solutions d’intelligence pour réduire les risques liés aux fournisseurs. Concernant ce second, seules 4 entreprises sur 10 l’ont déployé.Quoi qu’il en soit, de nouvelles approches de gestion des risques de la chaîne d’approvisionnement réduisent les temps moyens de perturbation à moins de 12 heures. C’est la leçon à tirer de l’analyse de ses 50 plus grands fabricants mondiaux. Les plus performants ont massivement investi dans la technologie, les données et des ressources dédiées, réduisant ainsi significativement les perturbations et leurs impacts financiers.
Résultat, parmi les entreprises les plus performantes, 100 % ont signalé un nombre limité de perturbations au cours des deux dernières années, avec moins de deux incidents majeurs chacune. L’étude met en évidence un lien direct entre les investissements stratégiques dans les logiciels, les données et les infrastructures technologiques et l’efficacité de la gestion des risques.
Les entreprises les plus performantes consacrent en moyenne 38 % de leur budget annuel à ces outils, un chiffre qui grimpe à 57 % pour celles utilisant des solutions logicielles spécifiques. Partout dans le monde, les organisations reconnaissent donc de plus en plus le rôle crucial des logiciels, de l’IA et de l’intelligence des données pour sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement face à l’ensemble du paysage des risques.
