plus massive.
En un an, la perception de l’IA au sein des directions d’entreprises s’est considérablement renforcée : 91 % des répondants la considèrent désormais comme un sujet prioritaire ou important, contre 84 % en 2024. Sur le plan opérationnel, 44 % des entreprises déclarent avoir intégré l’IA dans leurs usages ou lancé des projets concrets, une progression
de 17 points.
Les grandes entreprises mènent cette transformation : 72 % des structures de plus de
5 000 salariés sont engagées dans des projets IA (contre 41 % en 2024). La progression touche aussi les PME : 56 % des entreprises de 1 000 à 5 000 salariés sont passées à l’action, contre 25 % un an auparavant. Les plus petites structures (moins de 250 salariés) ne sont pas en reste, avec 33 % ayant initié des projets IA.
Des cas d’usage variés et concrets
Trois cas d’usage dominent l’adoption actuelle :- La génération de contenus (textes, résumés, traductions…) utilisée par 76 % des entreprises,
- La collecte et la synthèse d’informations (68 %),
- L’automatisation de tâches répétitives (54 %).
L’usage individuel de l’IA est également très répandu : 91 % des décideurs déclarent utiliser des outils d’IA générative (GenAI) dans leur quotidien professionnel, et 55 % le font régulièrement. Les outils grand public comme ChatGPT, Copilot ou Gemini sont les plus utilisés (94 %), mais un écosystème d’outils plus spécialisés (logiciels métiers, plateformes internes) commence à émerger.
Malgré l’enthousiasme, 53 % des décideurs jugent que les ressources allouées restent insuffisantes, et 43 % estiment que leur entreprise ne les prépare pas assez à cette transformation. Pourtant, 83 % prévoient d’augmenter leurs investissements en IA d’ici deux ans, dont près de la moitié dès 2025. Les investissements se concentrent autant sur la technologie (58 % pour de nouveaux outils) que sur l’humain (54 % pour la formation
et le coaching).
L’IA n’est pas seulement perçue comme un outil opérationnel, mais comme un levier de transformation profonde. Deux tiers des répondants pensent qu’elle va transformer leur modèle économique, dont 48 % de manière importante et 19 % de façon totalement disruptive. Cette transformation est jugée rapide : 74 % anticipent un changement
d’ici deux ans.
Les principaux gains attendus sont l’amélioration de la productivité (69 %), l’optimisation des processus internes (56 %), mais aussi l’innovation : 40 % espèrent créer de nouveaux produits ou services, et un tiers souhaitent accélérer leur capacité d’innovation.
Pour réussir, les entreprises identifient trois leviers essentiels : une stratégie IA claire (52 %), le développement des compétences internes (40 %) et l’adhésion des collaborateurs (39 %).