Un rapport de Flexera constate qu'en moyenne, les gestionnaires de parc informatique estiment qu'un tiers ou plus de leur budget informatique est actuellement gaspillé.
Chasse au gaspi ! C’est le mot d’ordre qui ressort du rapport Flexera sur l'état de l'ITAM. Il repose sur les avis de 500 professionnels mondiaux gérant et participant aux processus ITAM (IT Asset Management), SAM (Software Asset Management)
et HAM (Hardware Asset Management)dans les moyennes et grandes organisations d'au moins 1 000 employés.
Ce rapport constate notamment que les entreprises les plus performantes s'appuient sur des praticiens de la gestion des actifs informatiques qui doivent relever des défis nouveaux et en constante évolution.
Influence des équipes ITAM
Pour ces professionnels, il est essentiel de réduire les dépenses informatiques inutiles. Cela inclut les logiciels de bureau (38 % des dépenses gaspillées), les logiciels de centre de données (34 %), les SaaS (33 %) et les IaaS/PaaS (33 %).
Dans un contexte économique tendu, l'importance et l'influence des équipes ITAM augmentent. Cette année, le rapport Flexera sur l'état de l'ITAM révèle que 43 % des équipes de gestion des actifs informatiques (ITAM) rendent compte directement au DSI/CTO, soit près de deux fois plus que l'année dernière, où ce chiffre n'était que de 22 %.
Les équipes ITAM performantes continuent de se concentrer sur les économies de coûts et la modernisation. Selon cette enquête, les programmes de gestion des actifs logiciels (SAM) ont permis de réaliser des économies en :
- réutilisant des licences (non cloud) pour éviter d'en acheter de nouvelles (83 %)
- négociant mieux les contrats avec les fournisseurs (83 %)
- réduisant les dépenses de maintenance des logiciels inutilisés (81 %).
L'enquête a également révélé que les économies réalisées grâce aux programmes SAM augmentaient avec la maturité des programmes.
Les responsables ITAM savent comment éviter les audits : 52 % ont déclaré avoir été auditées par Microsoft au cours des trois dernières années, suivies par IBM (34 %) et Oracle (31 %).
Faible gestion du hardware
Cependant, 14 % des entreprises ont déclaré avoir payé plus de 5 millions de dollars en frais d'audit de fournisseurs de logiciels au cours des trois dernières années, contre seulement 9 % l'année précédente.
Soulignant l'importance de la gestion des actifs logiciels, plus de la moitié des répondants SAM (53 %) ont déclaré avoir mis en œuvre des pratiques SAM « avancées », que le rapport définit comme allant au-delà de la réponse aux audits et du suivi de l'utilisation du SaaS et du cloud, pour inclure le suivi et l'optimisation continus des licences logicielles.
Les organisations sont moins nombreuses à être aussi avancées dans la gestion des actifs matériels (HAM), 36 % seulement déclarant pratiquer une HAM « avancée », définie dans le rapport comme incluant le suivi de la fin de vie/fin de service en plus de l'inventaire, du déploiement et du firmware.