Un patron de PME sur 2 travaille au-delà des heures légales, ce qui contribue à l'économie, mais se paie également sur sa vie personnelle et familiale. Un constat qui peut également être étendu au 'C-level', dont le DSI.
Un entrepreneur de TPE et PME sur 2 (46%) affirme travailler au-delà des heures légales. Il fait cela pour gagner sa vie, pour un entrepreneur français sur 2 (49 %), par ce qu'il aime ce qu'il fait (44%), et/ou pour voir son projet grandir et être reconnu. Un portrait qui convient bien au DSI, que nous qualifions régulièrement d'intrapreneur.
2 entrepreneurs sur 3 (72 % chez les Français) jugent utile de fournir des efforts supplémentaires afin d'accroitre leurs profits. Et un peu plus d'un sur 2 (56 %) organise sa journée de travail en fonction de ses clients.
Les effets de l'implication au-delà des limites
Et si les entrepreneurs se limitaient aux horaires de travail réguliers ? Faute de temps suffisant, 27 % des entrepreneurs français estiment qu'ils négligeraient leurs tâches administratives, et 30 % n'auraient pas le temps de réfléchir à de nouveaux projets ou à des innovations produits.
Tant de dévouement n'est également pas sans effet sur la vie personnelle. 38 % entrepreneurs français ont été contraints de mettre de côté leur vie familiale au profit du travail, 44 % ont constaté que cela affectait leur entourage, et 27 % ont déjà manqué un rendez-vous amoureux !
Source et infographie : Etude mondiale Redshift Research, dont 241 entreprises françaises de moins de 100 employés, pour Sage
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