Selon l’enquête 2018 de Deloitte sur la sous-traitance, l’externalisation disruptive fondée sur les technologies comme l’automatisation et l’intelligence artificielle, transforme la sous-traitance traditionnelle et donne plus d’agilité aux entreprises.
L'outsourcing disruptif fait un bond en avant, c’est indéniable, mais les transformations qu’il induit dans les entreprises sont autrement plus profondes et durables. L’enquête Deloitte de 2018 sur l'outsourcing a été menée auprès de plus de 500 cadres supérieurs d'organisations internationales. Elle conclut que les solutions d'outsourcing disruptives, suscitée par le cloud et l'automatisation, sont en train de transformer fondamentalement l'outsourcing traditionnel et les entreprises.
D’après les sondés, voici les technologies à l'origine de la disruption dans l'externalisation :
Le nuage crée des nouvelles agilités
Le cloud perturbe rapidement le paysage de l'externalisation. Il permet d'acquérir un avantage concurrentiel et l'accès rapide à des technologies novatrices, tout en évitant de nombreux et traditionnels écueils, y compris une planification initiale approfondie, des dépenses d'investissement, la longueur de la mise en œuvre et des contrats à long terme. Cela aide les organisations à être plus agiles, à développer et pénétrer plus rapidement de nouveaux marchés et à transformer leur offre de produits et services et leurs opérations internes
L'automatisation robotisée des processus s'installe durablement
Robotic process automation (RPA) ou l'automatisation robotisée des processus (ARP), plus prosaïquement appelé le travail numérique, remplace de plus en plus les tâches répétitives dictées par des règles, permettant un travail plus rapide, plus efficace et plus précis à moindre coût et perturbant fondamentalement le vieux mantra de la conduite du changement par des améliorations incrémentielles et l'arbitrage du travail.
L’enquête montre que l'APR est de mieux en mieux accepté dans toutes les industries et tous les secteurs : la plupart des organisations (72 %) envisagent ou adoptent l'APR. De ce nombre, les technologiques et les financières sont les plus grandes utilisatrices (87% et 83%), suivis de près par d'autres secteurs fonctionnels comme les RH et les services juridiques. Toutes les fonctions ont fait état de niveaux de satisfaction relativement élevés à l'égard de l'APR, ce qui indique la rapidité avec laquelle cette technologie a mûri et explique à quel point elle a été adoptée.
« Dans le passé, les organisations ont généralement eu recours à la sous-traitance pour améliorer les opérations de back-office en réduisant les coûts et en améliorant la performance. Aujourd'hui, les solutions de sous-traitance alternatives procurent un avantage concurrentiel en accélérant les changements au sein des entreprises qui ont l'audace et les compétences nécessaires pour franchir le fossé technologique », conclut le rapport.
Source : Étude Deloitte 2018