Selon une étude de Cookiebot, des trackers Adtech de Google et d’autres entreprises ont été trouvés sur la majorité des sites officiels des États membres de l’UE. La plupart du temps, les internautes ne sont pas informés. Les États ne montrent pas l’exemple en matière de conformité avec le RGPD...
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais », telle pourrait être la conclusion de cette étude qui s’appuie sur l’analyse de 184 683 pages de sites officiels européens.
Selon Cookiebot, 112 entreprises ont suivi les habitudes de navigation des citoyens européens lorsqu’ils les visitent. Seuls ceux appartenant à l’Espagne, à l’Allemagne et aux Pays-Bas n’en intègrent pas.
Bonnet d’âne pour la France
YouTube, DoubleClick et Google représentent trois des cinq premiers trackers selon Cookiebot. Concernant la France, 52 entreprises ont été identifiées sur les sites gouvernementaux.
Cookiebot a également examiné les sites des services de santé publique. Résultat, la moitié cachent des trackers commerciaux.
« Comment une organisation peut-elle respecter ses obligations en matière de respect de la vie privée et de protection des données personnelles si elle ne contrôle pas les acteurs non autorisés qui accèdent à son site Web ? Les organismes du secteur public ont désormais la possibilité de montrer l’exemple - au moins en mettant un terme à toute violation des droits numériques qu’ils facilitent sur leurs propres sites Web », explique Daniel Johannsen, le créateur de Cookiebot.
Au passage, cette entreprise héberge ses données dans un cloud Azure en Irlande et utilise PayPal…