Selon une étude de Celge, premier comparateur et évaluateur de logiciels de gestion d’entreprise, l’optimisation du pilotage de l’activité globale reste la priorité des professionnels. D’où une majorité d’investissements dans les ERP, loin devant la finance et la GED.
Cette étude confirme la place prioritaire d’un ERP dans une entreprise. C’est de très loin (avec 55 %) le principal investissement prévu en 2019. Cette tendance est générale et durable. Ce marché devrait dépasser les 49,50 milliards de dollars d'ici 2024 selon Market Watch.
Mais cette enquête de Celge pointe aussi une évolution : l’ERP mobile. Afin de gagner en efficacité et être plus réactives, les organisations commencent à déployer des versions mobiles. D’après une étude menée par le cabinet Markess International, 52 % des professionnels interrogés estiment avoir amélioré leur productivité depuis qu’ils ont à leur disposition des outils mobiles.
Un ERP mobile présente en effet des avantages, pour les salariés d’une entreprise comme pour leurs clients. Tout d’abord, il permet de partager la même information en temps réel. Avec un ERP mobile, les collaborateurs en déplacement ont le même niveau d’information que ceux restés au bureau.
Seul bémol, les résultats de cette étude relativisent l’intérêt pour le cloud. « Malgré la popularisation du Cloud ou du mode Saas, bon nombre de dirigeants déclarent rester frileux quant au stockage en ligne de leurs données stratégiques. Ainsi, les éditeurs et intégrateurs d’ERP doivent prendre conscience du lien entre la sécurisation des données et le développement pérenne de la mobilité pour se distinguer de la concurrence », constate Celge.
L’investissement qui arrive ensuite (avec 12 %) dans les prévisions concerne les logiciels de finance. Aujourd’hui, les services comptables s’établissent comme les véritables garants de la santé financière des entreprises. Cela se matérialise notamment par la création de nouveaux postes et de multiples innovations dans le domaine.
D’où l’intérêt grandissant pour la Business Intelligence (BI) qui avait pour vocation originelle de servir les départements financiers des sociétés. D’ailleurs, Market Research Future (MRFR), prévoit que ce marché mondial atteindra 34,3 milliards de dollars d'ici 2022, contre 16,3 milliards de dollars en 2016.
Néanmoins, les obstacles à l'adoption de la BI restent encore nombreux et importants : coût, complexité, résistance des employés à l'adoption de nouvelles technologies…
Troisième source d’investissement avec 11 % des achats prévus cette année : la GED (Gestion Électronique des Documents) .Que ce soit dans le but de gagner en productivité, de réduire leurs coûts ou d’accéder plus facilement à leurs données, de plus en plus d’entreprises françaises délaissent le papier.
Cette étude confirme que la transformation numérique des entreprises françaises est loin d’être finie : les projets IT se multiplient au sein des organisations et les investissements tendent à croître.
Source : Celge.fr