« Nous avons besoin d'un miracle de l'énergie. Cela peut paraître trop intimidant pour les gens, mais les miracles de la science se produisent tout le temps. »
Anticipant les négociation COP 21 qui vont prochainement se dérouler à Paris, Bill Gates fait le constat du peu d'effet obtenu à la suite des précédentes conférences sur le changement climatique. Interviewé par James Bennet, le rédacteur en chef de The Atlantic, le fondateur de Microsoft montre peu d'optimisme quant aux résultats que le monde est pourtant en droit d'attendre de la conférence parisienne.
Bill Gates ne croit plus aux pourparlers pour décider des niveaux de gaz à effet de serre. Alors il lance un appel, non plus aux gouvernements, mais aux villes et aux entreprises pour travailler ensemble afin d'obtenir enfin un impact massif sur le changement climatique.
Pourquoi les villes et les entreprises ?
Pourquoi les villes ? Parce que dans les 15 prochaines années 500 villes seront responsables à la fois de la plus grande part de la génération de revenus et dans le même temps de la majorité des émissions carbone de la planète.
Pourquoi aux entreprises ? Parce qu'il compte sur leur capacité à innover pour préparer l'échéance des changements climatiques de 2050 en doublant l'innovation sur les énergies durables.
En attendant, parmi les mesures sur lesquelles les conférenciers de COP 21 vont plancher pour 2030, Bill Gates a pris position pour une mise en œuvre de taxes carbone lourdes, dont il croit que c'est la seule façon d'inciter les entreprises à réduire les émissions.
Les milliards de Bill Gates
Bill Gates a exalté la nécessité d'investir dans les technologies vastes et variées pour changer rapidement nos infrastructure massive. Après quoi, joignant le chèque à la parole, il a promis d'investir 2 milliards de dollars dans les nouvelles technologies d'énergies alternatives. Et d'attendre « le miracle de l'énergie ».
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