Au moment de faire un choix, plus de deux dirigeants sur trois dans l’industrie manufacturière et près de trois sur quatre dans le secteur des transports ont confirmé que les opportunités offertes par l’innovation informatique dynamique l’emportent sur l’augmentation correspondante des risques en matière de cybersécurité.
C’est ce qui ressort d’une étude menée par LevelBlue auprès de 1 050 cadres supérieurs dans 18 pays. Autre constat majeur, 71 % des responsables de l’industrie manufacturière et 69 % des responsables des transports déclarent que la cyber-résilience est la responsabilité première des équipes de cybersécurité, et non une priorité
à l’échelle de l’entreprise.
La cybersécurité absente dans la stratégie
Les personnes interrogées soulignent que la cybersécurité est souvent négligée dans la prise de décision au niveau de l’entreprise, malgré les conséquences des cyberattaques qui entraînent des pertes financières importantes et des perturbations des opérations critiques. Seuls 48 % des dirigeants de l’industrie manufacturière et 53 % des dirigeants du secteur des transports affirment que la cybersécurité est prise en compte dans les discussions sur la stratégie générale de l’entreprise.Par ailleurs, 66 % des répondants des secteurs de la fabrication et des transports estiment que la cybersécurité n’est pas prise en compte dans leur organisation, tandis que 65 % des répondants du secteur de la fabrication et 56 % des répondants du secteur des transports confirment que les efforts sont souvent cloisonnés. « Alors que les cyberattaques se multiplient et que les coûts associés augmentent, l’amélioration de la cyberrésilience dans tous les secteurs d’activité n’est toujours pas une priorité pour les dirigeants d’entreprise », a déclaré Theresa Lanowitz, évangéliste en chef de LevelBlue.
Transformation numérique vs résilience
Pourtant si l’innovation numérique occupe le devant de la scène, la cyber-résilience sera cruciale pour gagner et conserver la confiance des parties prenantes. Pour les entreprises de fabrication et de transport, cela signifie qu’il faut renforcer les défenses, gérer les risques et garder une longueur d’avance sur les menaces pour que les opérations se poursuivent sans heurts.Bien que les organisations soient moins opposées au risque, 64 % des répondants de l’industrie manufacturière et 69 % des répondants du secteur des transports restent prudents quant à l’adoption de l’intelligence artificielle (IA).
La transformation numérique s’avère être un obstacle permanent à la résilience en matière de cybersécurité pour les organisations de l’industrie manufacturière (73 %) et des transports (70 %), les deux secteurs ayant du mal à trouver les conseils externes dont ils ont besoin. 67 % des répondants des secteurs de la fabrication et des transports indiquent que les initiatives de résilience en matière de cybersécurité ne sont pas suffisamment prises en compte dans le budget de l’organisation.