La demande de technologies et de services cloud augmente rapidement, à mesure que les entreprises se lancent dans la transformation numérique et que la crise impose un agenda accéléré pour renforce leurs capacités de résistance. Mais les entreprises seront plus exigeantes sur le ROI dans l’après-crise.
Contrairement aux marchés les plus touchés (tourisme, transports, automobile), les entreprises technologiques ont pu compter sur une demande qui s’est plutôt accélérée au plus fort de la crise. Il n’y a qu’à voir les résultats financiers publiés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) pour s’en convaincre. Les majors du cloud mondial ont indéniablement bénéficié des conséquences de la pandémie sur les entreprises, qui ont cherché à s’adapter en urgence à la situation. D’après les publications financières récemment rendues publiques, les GAFAM bénéficient d’une croissance substantielle de leurs chiffres d’affaires pour les trois mois qui se sont terminés en juin, réalisant un bénéfice combiné de 33,9 milliards de dollars rien qu’au deuxième trimestre 2020.
Selon une étude d’IDC, reprise dans un eBook, sponsorisé par Google Cloud, le « mode de croissance » se poursuit pour l’ensemble du marché des technologies de l’information. Cette accélération concerne surtout, la demande d’infrastructures de cloud et de capacités de cloud computing dans des domaines tels que l’analyse des données, l’intelligence artificielle, l’IoT, et la sécurité qui augmente à un rythme encore plus rapide. Cependant, les entreprises devraient être plus regardantes sur le retour escompté de leur transformation.
Une accélération de la croissance dans l’après-crise…
Dans cette enquête, les clients finaux du monde entier ont intégré l’impact de la crise Covid-19 sur leurs plans de dépenses informatiques pour 2020. Bien que 40 % d’entre eux prévoyaient une baisse des dépenses, 54 % ont indiqué soit ne pas changer, soit augmenter leurs dépenses. Pour 2021, 66 % ont indiqué qu’il n’y avait pas de changement ou, au mieux, une augmentation des dépenses.
« Il est possible de continuer à dépenser régulièrement, à condition que les clients qui augmentent leurs dépenses puissent prendre le relais de ceux qui les diminuent », estime le rapport. Cela pourrait minimiser l’impact de Covid-19 sur les dépenses informatiques des clients et, par extension, sur les revenus des fournisseurs et des partenaires, en particulier en dehors des secteurs les plus touchés, par exemple le commerce de détail et les voyages.
… mais avec plus de valeur en retour
De plus, IDC s’attend à une accélération de la croissance une fois la crise passée, car les clients finaux voudront achever la planification et l’exécution de leurs initiatives de transformation numérique, et c’est là que les partenaires sont bien placés pour en profiter.
« Toutefois, les dépenses informatiques sont désormais beaucoup plus liées à la valeur », estime IDC. Dans une autre enquête du cabinet de conseil, de nombreux clients finaux ont réévalué les projets de transformation dans le but de trouver un meilleur retour sur investissement et des économies à partir de ces mises en œuvre. « Cela ne devrait pas surprendre les partenaires qui se concentrent sur des solutions ayant un impact commercial, qui bénéficieront de relations stratégiques étroites avec les clients, c’est-à-dire de la compréhension de l’activité et de la valeur quantifiable des solutions déployées », affirme le rapport.