Vous êtes une majorité à ne pas faire confiance à vos fournisseurs quant aux performances de leurs services dans le nuage.
Tout n'est pas rose dans le cloud ! Une étude sur l'adoption du Cloud Computing, menée par le cabinet Research In Action pour l'éditeur Compuware, révèle qu'en matière de performance des applications dans le nuage, 73 % des entreprises ne font pas confiance à leur fournisseur de cloud.
S'il nous semble que les professionnels des IT sombrent parfois très/trop rapidement dans la paranoïa, l'étude Research In Action ne manque aucune occasion d'enfoncer le clou ! A moins qu'elle n'exagère le trait pour satisfaire son commanditaire, éditeur de solutions d'APM (Application Performance Management), ce qui n'est pas nouveau chez les analystes. Les chiffres révèlent en tout cas un manque flagrant de confiance vis à vis des fournisseurs de services dans le cloud !
Le doute règne...
L'accumulation des chiffres a de quoi nous faire douter :
- 73 % des entreprises interrogées suspectent leurs fournisseurs de cacher des problèmes d'infrastructures. Et 60 % craignent qu'une mauvaise gestion des ressources partagées par des tiers. Toutes choses susceptibles d'impacter leurs applications et leurs performances.
- 75 % de ces mêmes professionnels affirment redouter qu'une perte de contrôle les empêche d'optimiser leurs applications et réduise leur retour sur investissement dans le cloud.
Le cloud complexifie la mission de la DSI
- 62 % des entreprises interrogées affirment éprouver davantage de difficulté à résoudre les problèmes dans le cloud. Elles considèrent que la visibilité limitée sur l'infrastructure est un facteur supplémentaire de risque et de coût.
- Les professionnels IT craignent en particulier la migration et la gestion des applications dans le cloud. Vous êtes 79 % à juger trop simplistes les SLA (Service Level Agreement ou engagements de niveau de service) proposés par les fournisseurs de Cloud en matière de disponibilité.
Mais qu'attendez-vous de votre fournisseur de services cloud ?
La réponse est finalement relativement simple, et elle est exprimée par 63 % des entreprises interrogées : elles attendent un service et une expérience de qualité, et pour cela entendent pouvoir le vérifier via des mesures de SLA. Ce qui se résume par :
- La mesure du temps de réponse et de la qualité du point de vue de l'utilisateur final ;
- La mesure de la disponibilité, sur la base d'une surveillance continue ;
- Un reporting en temps réel des SLA.
Et pour cela la conclusion de Compuware est simple : « L'APM - Application Performance Management - n'est plus une option ». Nous nous en serrions doutés.