Il y a quelques jours, de fausses informations ont inondé WhatsApp en Inde et ont par conséquent entrainé une vague de lynchages, faisant une vingtaine de victimes. Le gouvernement, par l’intermédiaire de son ministre des technologies de l’information, condamne cet évènement et intime WhatsApp de trouver dans l’immédiat une solution. Le ministre Ravi Shankar Prasad a souligné que les responsables de l’application se doivent de réagir rapidement sous peine de poursuites judiciaires.
De son côté, Facebook se déclare choquer de l’incident en Inde et assure prendre les mesures nécessaires. Toutefois, le réseau social n’a pas manqué de citer que le gouvernement a également sa part de responsabilité dans ce genre de situation. Désormais en Inde, les utilisateurs ne pourront plus partager une information à plus de 5 personnes et pour le reste du monde, la limite est passée de 250 à 20 contacts uniquement. Toujours en Inde, la fonctionnalité « transfert rapide » n’existe plus et l’utilisateur doit se référer au menu textuel à chaque opération, ce qui prend plus de temps. Et les partages seront notifiés tels quels aux destinataires pour qu’ils identifient la provenance de ces messages.