Dernièrement, le Chef du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde, a tenu une salle comble lors d’une séance de questions-réponses sur l’inégalité des sexes et l’économie. Elle s’est référée à l’une de ses remarques célèbres qui affirment que la crise de 2008 serait différente si « Lehman Brothers » avait été « Lehman Sisters ». Selon elle, les femmes font les meilleurs choix de financement que les hommes, car elles orientent plus de capitaux dans les projets d’intérêts communs.
Lagarde a ensuite continué le débat en abordant les quotas de genre. D’après elle, sa volonté à mettre en place un quota de genre date de la période où elle occupait le poste de ministre française des Finances entre 2007 et 2011. Lors des réunions avec les PDG des plus grandes entreprises françaises, elle a demandé à chaque chef de direction s’il y avait des femmes dans leurs conseils d’administration. La majorité d’entre eux a répondu « non », mais ils ont affirmé qu’ils faisaient des efforts en ce sens. L’année suivante, Lagarde a reçu la même réponse. Certains chefs de direction ont même déclaré qu’ils n’ont pas trouvé de femmes compétentes pour faire le travail. Pourtant, Lagarde s’est préparée à cette situation. Elle a sorti une liste de 30 femmes qui non seulement étaient compétentes, mais qui étaient également disposées et prêtes à servir. D’après Lagarde, c’est à ce moment que la situation s’est améliorée. En plus, il y a eu la mise en place de la loi Zimmermann-Copé en 2011 qui fixe des seuils pour une représentation minimale des femmes dans les sociétés. En effet, cette loi exige au moins 40 % de représentation de chaque sexe dans les entreprises de plus de 500 employés qui réalisent un bénéfice de 500 millions d’euros pendant 3 ans.