D’ici quelques semaines, Parker Solar, la sonde solaire de la NASA mettra le cap sur le Soleil. Elle sera alors à 6,1 millions de kilomètres de la surface de l’astre, là où les températures sont extrêmement élevées. Aussi pour que sa sonde ne fonde pas à l’approche du Soleil, elle a été conçue avec les matériaux les plus résistants. Les puces qui génèrent les champs électriques sont façonnées avec du tungstène, le métal qui a un point de fusion de 3422°C, le plus élevé de tous. La cupule de Faraday qui capturera les particules chargées se compose de titane-zirconium-molybdène, avec un point de fusion de 2349°C. La face exposée au Soleil de Parker sera recouverte d’une peinture céramique blanche brillante, qui aidera à dévier au maximum la lumière issue de l’astre.
Le bouclier thermique de la sonde solaire se composera de deux panneaux composites carbone-carbone surchauffés. Et le câblage électrique a été conçue avec du niobium qui a un point de fusion élevé de 2750 Kelvin. En guise de refroidisseur, la sonde Parker Solar utilisera de l’eau désionisée sous pression. L’objectif de ce voyage vers le Soleil est de recueillir le plus de données possibles le concernant. Ainsi, la NASA disposera d’informations sur les vents solaires, les éjections de masse coronale et tout autre type de phénomènes.