Le 19 décembre dernier, une série d’observations de drones près de l’aéroport de Gatwick à Londres a provoqué la panique. Près de 100 000 passagers ont été bloqués sur place et des dizaines de vols ont été redirigés vers des aéroports européens à cause de cet incident. Le gouvernement anglais a même fait appel à l’armée de terre pour faire face à ces drones hier dans la soirée. Cette situation a entrainé la deuxième nuit de fermeture de l’aéroport. D’après les autorités britanniques, les observations de drones du 19 décembre ne montraient aucune menace apparente. Par contre, cet acte pourrait être l’œuvre de manifestants environnementaux qui essaieraient de créer un maximum de perturbation à l’approche des fêtes de fin d’année selon Stewart Wingate, le directeur de l’aéroport.
Pour le moment, la Police n’a pas encore pu déterminer les raisons du déploiement de drones à proximité de l’aéroport de Gatwick. Ils sont encore en train de déterminer si cet acte serait l’œuvre d’un loup solitaire ou d’un groupe bien organisé. Par rapport à cette situation, la première ministre britannique Theresa May a déclaré que les autorités vont examiner une nouvelle législation visant à réduire les drones autour des aéroports. Effectivement, les risques de collisions entre les drones et les avions ne sont pas moindres. Des tests réalisés par les scientifiques de l’Université de Dayton ont montré que ce type de désagrément peut faire beaucoup de dégâts et entraîner de graves accidents.