Sergey Brin, le fondateur de Google, a été clair : aucun retour en arrière possible avec l’intelligence artificielle. Bien que cette nouvelle technologie facilite beaucoup de choses, il reconnait cependant que le développement de l’IA ne sera pas sans conséquence. Dans une lettre destinée aux investisseurs d’Alphabet, il pose diverses questions. « Ces outils puissants apportent de nouvelles questions et de nouvelles responsabilités. Comment vont-ils affecter l'emploi dans différents secteurs ? Comment pouvons-nous comprendre ce qu'ils font en profondeur ? Qu'en est-il des mesures d'équité ? Comment pourraient-ils manipuler les gens ? Sont-ils sûrs ? »
L’impact qu’aura l’intégration de l’IA dans la vie quotidienne et dans divers secteurs n’est pas à négliger. Sergey Brin souligne d’ailleurs que « Bien que je sois optimiste quant à la possibilité de faire appel à la technologie pour résoudre les plus grands problèmes du monde, nous sommes sur une voie que nous devons suivre avec une profonde responsabilité, de l'attention et de l'humilité ».
Sergey Brin n’a cependant pas oublié d’évoquer les quelques exploits déjà effectués grâce à l’IA, tels que le diagnostic de la rétinopathie diabétique ou encore la découverte de nouveaux systèmes planétaires. Il a toutefois fait une impasse, sur un sujet assez brûlant ces derniers temps. Il s’agit de la collaboration de Google avec le Pentagone. Via ce partenariat, le gouvernement américain se servirait de l’IA pour analyser les vidéos de surveillance des drones. L’hypothèse de drones tueurs a même été évoquée dans cette affaire, mais réfutée par le Pentagone.