La Banque centrale européenne (BCE) revalorise l’expertise informatique au sein des conseillers d’administration pour son approche systémique et sa gestion du risque.
Dans le cadre du dernier rapport publié par le régulateur bancaire européen, il a été mis en évidence que les institutions bancaires misant sur le savoir-faire informatique ont plus de chance de se remettre de la crise sanitaire. Certes, leurs dépenses ont dû augmenter à cet effet, mais cela se fait en faveur de la maîtrise des risques inhérents.
Pour preuve, les cyberattaques sont beaucoup mieux contrôlées en dépit du fait qu’ils sont plus exposés aux dangers de l’informatique. Qui plus est, le résultat des auto-évaluations de ces établissements se cale parfaitement aux mesures indispensables pour contourner les menaces susceptibles d'entraîner des pertes financières réelles.
Mettre les compétences informatiques au sommet du conseil d’administration
Les informaticiens se montrent plus réalistes que les hommes d’affaires, qui se basent principalement sur les aspects politiques du business. Les ingénieurs informatiques relatent les données techniques reflétant la réalité de chaque situation. Par conséquent, les conseils d’administration composés de ces spécialistes bénéficient de leur sens de la précision.
Les grandes banques ont compris l’enjeu. Désireuses de rester à l’affût des dernières technologies, elles se mettent à recruter activement des professionnels ayant les compétences les plus poussées. À l’heure actuelle, ils occupent davantage des postes de premier plan tels que vice-président, directeur ou conseiller stratégique. D'anciens employés des grandes organisations technologiques, comme Amazon ou Google, deviennent aujourd'hui des acteurs clés au sein des banques.