Dans un monde professionnel où la transformation numérique est une réalité quotidienne, repenser la façon de travailler afin de l’adapter aux nouvelles exigences d’un monde entièrement numérique devient vital. La Digital Workplace est en passe de devenir le nerf de la guerre pour les responsables Ressources Humaines, les directions de la communication, les managers, DSI, RSSI... Exploiter les informations au moment même où elles sont générées est le meilleur moyen de rester compétitif et productif dans un monde du travail de plus en plus dématérialisé.
De nos jours, les outils pour communiquer et travailler existent, suite bureautique, messageries instantanées ou non, réseaux sociaux, applications métiers, plateformes de visioconférences etc. Depuis la crise sanitaire, ces outils évoluent pour intégrer au mieux les notions de présentiel et distanciel. L’objectif est clairement d’optimiser au maximum l’interaction entre tous ces outils. C’est là, le rôle de la Digital Workplace. Le Baromètre 2023 « Intranet, Digital Workplace et Pratiques Collaboratives » constate 3,5 fois plus de réunions et 1,8 fois plus de messages instantanés chez 150 organisations françaises. 72 % d’entre elles considèrent le Knowledge Management comme un enjeu dans leur travail au quotidien. 54 % plébiscitent même la Digital Workplace car elle favorise et facilite le télétravail.
Cependant pour l’Observatoire de l’Intranet et de la communication digitale publiée par Arctus, édition 2023, la Digital Workplace ou Employee Experience Platform (EXP) ne s’installe pas encore en entreprise. À peine un quart des participants à l’étude avouent en posséder une. Et ce malgré le fait que la légitimité de l’Intranet ne soit plus à prouver puisque les 2/3 des sociétés interrogées confirment l’utiliser de façon centrale ou régulièrement.
Les principaux freins à l’utilisation des outils numériques internes sont le manque de temps (48 %) et de formation (28 %) selon l’Observatoire. Selon « le Baromètre », l’acceptation de la Digital Workplace se heurte à une résistance au changement (50 %), au manque d’interopérabilité entre les différents outils (40 %), à l’absence de volonté de la Direction (31 %) et enfin, au coût induit pour 30 % des personnes interrogées.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour que la Digital Workplace soit acceptée. D’où l’importance de manifestations comme la journée « Digital Workplace Days »
du 30 novembre prochain, en distanciel.
Une manifestation qui démocratise la Digital Workplace. On y apprend les dernières tendances, partage les bonnes pratiques, découvre les enjeux des plateformes collaboratives, leurs usages, leurs bénéfices.
Ce 30 novembre sera l’occasion pour Mio&co de présenter une étude sur le futur du travail. Les participants pourront également apprendre à mieux maitriser les nouvelles manières de travailler à distance durant un atelier collaboratif. L’IA et la sécurité, deux indispensables dès qu’il s’agit de Digital Workplace seront également abordés lors de sessions dédiées. Et enfin la Fédération Nationale de la Mutualité Française aura le plaisir d’intervenir sur la refonte intégrale de sa nouvelle plateforme d’information et de services à destination de ses adhérents
