Le géant chinois Huawei a envoyé une lettre ouverte au parlement britannique qui indique que la firme n’a jamais utilisé ses appareils à des fins d’espionnage. Dans la lettre, Ryan Ding, le président de CBG (le groupe d’entreprises de transport aérien de Huawei) affirme que la réputation commerciale de son entreprise serait détruite si elle était prise en flagrant délit en train d’espionner les utilisateurs de ses appareils. Ryan Ding a déclaré que de nombreux pays comme les États-Unis qualifient Huawei de menace pour leur sécurité alors qu’ils n’ont pas présenté des preuves solides pour justifier leurs accusations. Ryan Ding insiste aussi sur le fait que si Huawei réalisait des actions malveillantes, cela ne passerait pas inaperçu.
Afin de justifier son innocence, Huawei a présenté une loi chinoise spécifiant que la République populaire n’obligeait pas les vendeurs à installer des portes dérobées ou d’autres méthodes d’écoute électronique dans les équipements de communication. De plus, aucune sanction n’existerait pour les entreprises qui ont refusé une telle demande. Huawei a également souligné que la NCSC britannique (The National Cyber Security Centre) n’a détecté aucune faille de sécurité dans ses périphériques alors que celle-ci n’a pas hésité à exclure les appareils ZTE qui ne seraient pas conformes aux normes de sécurité en vigueur. Huawei a promis au parlement britannique d’investir près de 2 milliards de livres sterling pour améliorer ses logiciels de sécurité. Ce projet qui s’étendra sur trois à cinq ans permettra à la firme d’instaurer une meilleure relation de confiance avec les autorités et les utilisateurs.