L’Intelligence artificielle domine un peu plus le monde économique mondial. Cette course vers l’évolution et surtout vers l’attente de plus de liberté au travail provoque plusieurs interrogations sur l’avenir de l’être humain dans le domaine du travail. Selon Nicolas Bouzou, économiste et essayiste, qui a publié le livre "Le travail est l’avenir de l’homme", les machines ne vont pas prendre la place de l’homme. Elles vont seulement effectuer les tâches répétitives, tandis que le meilleur du travail sera uniquement réservé à l’être humain. D’après lui : « (…) plus il y aura de la place pour l’humain, à condition que l’homme cultive sa différence ».
Rappelons que les chercheurs d’Oxford ont déjà parlé de la menace qui pèse sur l’homme face à l’influence grandissante de l’automatisation. Ils avaient évoqué en 2013 que 47% des emplois aux Etats-Unis seraient touchés d’ici quelques dizaines d’années. Mais l’ODCE a essayé de calmer les esprits en déclarant en 2016 que selon son estimation, les conséquences de l’automatisation ne toucheront que 9% des tâches. De son côté, le directeur du think tank "La Fabrique de l’industrie" a déclaré que « Le temps libéré par les machines nous permettra d’investir d’autres champs, comme l’innovation, l’amélioration des process, la responsabilité sociétale et environnementale ou l’amélioration constante de l’intelligence artificielle pour produire mieux. Nous pourrons également nous concentrer sur le “savoir-produire” autour d’un écosystème de bureaux d’études et de startup. »