Google renforce NotebookLM avec Deep Research et un support élargi des formats, propulsant sa plateforme de modélisation documentaire vers des cas d’usage toujours plus professionnels. L’outil s’affirme comme un assistant cognitif capable de transformer des corpus entiers en connaissances structurées, bien au-delà d’une simple recherche assistée.

NotebookLM se positionne désormais comme une plateforme d’exploration guidée, où l’utilisateur ne se contente plus de formuler une requête : il mène un raisonnement accompagné, nourri par le corpus qu’il assemble. Grâce à Deep Research, Google ajoute une couche de synthèse automatisée qui élabore un plan d’enquête, parcourt des centaines de sources et produit un rapport étayé, prêt à être intégré dans le carnet de travail de l’utilisateur.

Google élargit simultanément la palette des formats exploitables avec la reconnaissance des fichiers Google Sheets, des URL issues de Drive, des images (notes manuscrites, photos de documents), des PDF volumineux, des rapports, des livres numériques et fles ichiers Microsoft Word. Cette extension répond à la variété des environnements en entreprise et dans les écosystèmes, où les professionnels jonglent avec des sources hétérogènes, parfois éparpillées entre outils collaboratifs, stockage cloud et documents non structurés.

Une chaîne complète d’exploitation documentaire

Avec cette mise à jour, NotebookLM devient un point d’ancrage unique pour manipuler, agréger et transformer ces ressources, sans rupture de contexte. L’intégration entre corpus, recherche approfondie et rapport généré illustre cette volonté de construire une chaîne complète de transformation documentaire.

Au-delà de l’effet d’annonce, Google avance ses pions dans un segment stratégique où Microsoft, Anthropic et Perplexity tentent également d’imposer leurs assistants contextuels. Mais NotebookLM suit une trajectoire singulière, car il ne fonctionne pas requête par requête, mais dans la durée, à l’intérieur d’un corpus que l’utilisateur enrichit au fil de l’analyse. Pour les entreprises, l’intérêt est une accélération du traitement documentaire, la structuration automatique des connaissances, l’appui aux métiers de la veille, de la recherche interne ou de la production de contenu métier.

Reste la question de la gouvernance. La qualité des sources, la fiabilité des synthèses, les droits d’usage et l’intégration aux environnements réglementés devront être scrutés de près. NotebookLM franchit une étape, mais le test grandeur nature commencera lorsque ces usages s’étendront aux équipes qui manipulent des informations sensibles au quotidien.

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