Le 30 août dernier, l’équipe au sol avait alerté les occupants de la Station Spatiale Internationale d’une fuite d’oxygène. La dépressurisation de l’appareil a été rapidement corrigée. Durant les premiers constats sur place, la fuite venait d’un trou de 2mm présent sur le module russe Soyouz MS-09. Menant l’enquête, l’agence spatiale russe, Roscosmos, a déclaré le 3 septembre qu’aucune théorie n’est à exclure. Cependant, les premières investigations ont permis de détecter que le trou avait été fait de l’intérieur, donc il ne s’agit pas de l’impact d’une météorite.
L’agence spatiale mise sur une intervention humaine : soit une erreur technique, soit un sabotage. La découverte du fin mot de l’histoire relève de l’honneur, a annoncé le concepteur de Soyouz, RKK Energia. Si Roscosmos n’a pas caché miser plus sur le sabotage, la NASA a préféré n’émettre aucun commentaire pour l’instant. L’expert en vol spatial de l’université de Harvard, Jonathan McDowell, penche plutôt sur la thèse d’une erreur technique, mais qui n’a pas été notifiée à la commission de contrôle. La brèche a été rapidement colmatée et tout est revenu dans l’ordre depuis le 31 août.