Si le président français, Emmanuel Macron, préfère miser sur une loi pour faire face aux fake news, la Commission Européenne veut jouer la carte de la prudence. Elle a ordonné à un groupe composé de 40 experts de divers domaines de concocter diverses propositions visant à faciliter l’identification ainsi que la limitation de diffusion de ces fausses informations. Selon la Commissaire européenne au numérique, Mariya Gabriel, « Nous devons élaborer des mécanismes d'identification des 'fake news' et en limiter la circulation. Il faut jouer sur la transparence, la diversité et la crédibilité des sources d'information ».
La Commission Européenne a émis certaines réserves quant à la stratégie française : « la proposition du président Macron montre l'importance politique de la question et en même temps que toute solution doit être mûrement réfléchie ». La Commissaire européenne du numérique a ajouté que « L'essentiel des 'fake news' ne sont pas illégales » et elle veut plus respecter la liberté d’expression, puisque selon elle « Personne n'a l'intention de forcer les citoyens à croire ou ne pas croire telle ou telle information. » Bruxelle veut surtout collaborer avec les réseaux sociaux en ce qui concerne l’éducation et la sensibilisation du grand public.