Apparemment, le CEO de Facebook n’a pas été complètement honnête devant le Congrès américain. Des parlementaires pointent du doigt le prétendu « contrôle complet » dont a parlé Mark Zuckerberg concernant l’accès aux données personnelles des utilisateurs. Les résultats d’une enquête menée par le New York Times dimanche dernier a fait état de 60 fabricants de smartphones qui ont eu accès aux informations des abonnés sur Facebook. Le réseau social a alors expliqué que ces partenariats avaient pour objectifs de développer diverses fonctionnalibtés. Et que cela se passait à l’époque où les applications mobiles Facebook n’étaient pas encore actives.
Mais un autre article du New York Times, sorti mardi dernier a alerté encore plus les autorités américaines. Facebook avait confirmé que quatre constructeurs chinois de smartphones ont également eu accès aux données personnelles des utilisateurs. Huawei, Lenovo, TCL et Oppo ont utilisé les mêmes procédés que les autres fabricants. Ils se sont basés sur les informations concernant le parcours scolaire, le travail, la religion, l’opinion politique de chaque abonné. Huawei, qui selon les rumeurs est très proche de Pékin, affirme que toutes les données restent sur le stockage interne du smartphone, et non sur ses serveurs. Certains parlementaires américains demandent une enquête sur le sujet. Cette nouvelle apparaît au moment où les relations économiques entre les américains et les chinois sont encore tendues. Les autorités américaines craignent vivement des tentatives d’espionnage venant de la Chine via les smartphones de la marque ZTE et Huawei.