Par la voix de son responsable de communication au niveau mondial, Nick Clegg, Facebook affirme ne pas censurer les publications politiques, quelles qu’elles soient. Cette annonce survient un an avant les présidentielles Américaines en 2020, en lien avec le débat sur la prévention des ingérences dans les élections. Par conséquent, que les publications portent des messages de haine, ou enfreignent les règles de la plateforme, Facebook n’en fera rien. Cette décision démontre la volonté avant tout de rester un réseau social neutre, d’autant que lors des dernières élections, Facebook a souvent été accusé de partialité. Selon Nick Clegg, seuls les internautes jugeront du contenu de chaque publication.
Mais la démarche adoptée par la plateforme de réseau social la plus populaire au monde crée un certain scepticisme chez quelques observateurs. En effet, en voulant rester impartial, Facebook pourrait, au contraire, favoriser la prolifération de faux liens d’information. Par ailleurs, des millions de personnes l’utilisent comme un moteur de recherche, ce qui fait que ces dernières risquent de prendre pour vrai toutes les informations qui y sont véhiculées. Mais pour Facebook, ce serait un moyen de faire des économies considérables au niveau opérationnel, vu qu’il n’y aura plus besoin d’employer des milliers de vérificateurs externes.