Culture Digitale : 1 #LinusTorvalds 2 #CyberMonday 3 #chomageInformatique 4 #CNIL 5 #ElonMusk 6 #Amazon

Linus Torvalds, fondateur de Linux, reprocherait aux développeurs du noyau Linux de ne pas penser à la sécurité. Il semblerait que Torvalds conteste certaines façons d’implémenter la sécurité, car elles dérangent les utilisateurs et les développeurs. « 'Ne causez pas de tort' devrait être votre mantra pour tout nouveau travail de durcissement », exige-t-il de ses développeurs. Linus Torvalds a insisté sur le fait que les contributeurs chargés de la sécurité devraient corriger au mieux le bug au lieu de tuer un processus. Le fondateur de Linux explique également que la suppression du noyau provoquerait des effets collatéraux : interruption momentanée, voire définitive de la machine. À lire aussi : Linux, DevOps et cloud réclament des formations

Organisé ce lundi, le « Cyber Monday » serait sur le point de devenir la journée la plus faste jamais enregistrée aux USA. Selon Adobe Analytics, ce Cyber Monday devrait générer 6,6 milliards de dollars, contre 5,6 milliards l’année précédente. À 10h, dans la partie Est des États-Unis, les achats ont affiché une hausse de 16,9% (840 millions de dollars). Les commandes via Smartphones ont même atteint les 41%. Rappelons que les offres promotionnelles se prolongent jusqu’à la fin novembre. D’après les analystes de Barclays, d’importantes réductions pourraient encore se poursuivre jusqu’en décembre. Il semblerait que les chiffres de Wall Street ont beaucoup évolué avec Amazon, qui a eu un gain de 0,8%. En revanche, Wal-Mart et Macy’s ont affiché un recul (0,25% et 1,2%). À lire aussi : Les challenges du marketing, en phase avec les ventes et pourtant si éloignés…

Le chômage informatique a augmenté, conformément à la tendance générale en France. Pôle emploi aurait recensé 39.500 chômeurs (catégorie A) en octobre, contre 39.100 en septembre. La croissance s’affirme sur une étude plus vaste des métiers IT. Du support technique au développement informatique, on compterait 57.960 chômeurs en octobre, contre 57.350 en septembre. Le nombre d’informaticiens enregistrés dans la catégorie ABC n’a jamais été aussi important. S’ils étaient 74.830 en septembre, les chiffres de fin octobre affichent un total de 75.490. Le niveau élevé d’intention de recruter des cadres serait l’une des causes du chômage informatique. D’après l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), 9 entreprises sur 10 ont recruté un cadre et 94% prévoient de le faire avant la fin de l’année. Cependant, il pourrait y avoir des difficultés de recrutement en raison de la spécificité (cybersécurité et big data) des compétences recherchées. À lire aussi : Les milliards d’AWS, profits de Facebook, chômage, M2M, OpenStack…

Dans une délibération du 16 novembre dernier, la CNIL aurait condamné Web Editions d’une amende de 25.000 euros en raison de son problème de sécurité. Il semblerait qu’en plus de vendre les documents administratifs, la société laisse les données personnelles des utilisateurs en libre accès. La Commission a réalisé un contrôle sur plusieurs sites édités par Web Editions. Elle a remarqué qu’un tiers pouvait facilement accéder aux informations personnelles des autres internautes en modifiant les derniers numéros de l’URL. Selon les éléments fournis par l’éditeur, près de 717.893 individus ont pu être concernés. Après avoir reçu l’alerte de la CNIL, Web Editions a affirmé avoir résolu le problème en utilisant des jetons d’authentification. Bien que l’effectivité du correctif ait été constatée, la Commission a déclaré « l’absence de mise en œuvre de mesures élémentaires de sécurité lors de la conception des sites internet concernés ». La CNIL a également rejeté les arguments de Web Editions selon lesquels « seul un informaticien expérimenté » avait la capacité d’accéder aux données. Toujours selon la Commission, certaines informations sensibles au regard de la loi ont été exposées. Compte tenu de la réactivité de la société et de son envergure, la CNIL serait restée à 25.000 euros, alors que le rapporteur avait proposé 200.000 euros d’amende. À lire aussi : Le coup de pouce de la CNIL pour les démarches GDPR

Selon Elon Musk, fondateur de Tesla et Space X, l’intelligence artificielle serait la principale menace pour la survie de l’humanité. « Quelque chose de très dangereux se produira dans les 5 ans à venir. Dix ans tout au plus », a-t-il affirmé. Musk a également ajouté qu’il suffirait d’un projet déviant pour que les machines se mettent à éradiquer toute la race humaine. C’est d’ailleurs face à ce défi qu’il a créé la startup Neuralink. D’après le PDG de Tesla, la clé de notre survie serait la nano-biotechnologie. Neuralink travaillerait sur un implant cérébral destiné à « augmenter nos capacités ». Sur le court terme, l’objectif serait de soigner des pathologies mentales telles que l’épilepsie ou encore la dépression. Pour l’avenir, Elon Musk voudrait développer nos capacités motrices pour que l’on soit indépendant de l’AI. À lire aussi : Musk (irresponsable) et Zuckerberg (limité) s’opposent sur l’IA

Le 27 novembre dernier, Amazon a dévoilé son nouvel outil de création pour la 3D. Baptisé Amazon Sumerian, ce service hébergé dans le Cloud permettrait aux entreprises n’ayant pas de compétences 3D de créer des tests VR ou AR. Cet outil pourrait réaliser des expériences multi-plateformes pour les casques HTC Vive et Oculus Rift, ainsi que pour les Smartphones (iPhone et prochainement Android). Avec la sortie de Sumerian, il semblerait qu’Amazon veuille faire face à Unity, qui aujourd’hui, est la référence dans le développement 3D. Sumerian serait principalement composé d’un éditeur web, d’une bibliothèque d’objets préconstruits, de templates et d’une bibliothèque de scripts Javascript. L’outil pourrait même animer des personnages en 3D et les faire parler grâce à l’utilisation d’une intelligence artificielle. À lire aussi : Microsoft, Amazon et IA : accord contre nature ? Non, contre Google…