Pour accélérer la recherche sur le Covid-19, les régions mondiales mettent en ordre de marche leurs outils technologiques. Ainsi, les États-Unis, la Chine et l’Europe ont décidé, chacun à son niveau territorial, de mettre en place des consortiums technologiques pour accélérer la recherche sur le Covid-19.
Plusieurs projets sont ainsi mis en œuvre, destinés principalement à mettre à la disposition des chercheurs les capacités du calcul haute performance (HPC). Dans le cadre du partenariat associatif européen PRACE (Partnership for Advanced Computing in Europe), les membres ont décidé de proposer leurs infrastructures de calcul intensif.
Parmi les centres participants, le Centre Gauss pour le calcul intensif (GCS) en Allemagne, le Grand équipement national de calcul intensif (GENCI) en France, le CSC (IT center for science) en Finlande, l’Irish centre for high-performance computing (ICHEC) en Irlande et le Vlaams supercomputer centrum (VSC) en Belgique. D’autres infrastructures de recherche européenne, comme le CERIC, Central European Research Infrastructure Consortium, participent à l’effort collectif.
Ces initiatives aideront les scientifiques travaillant sur les recherches liées à Covid-19 à accéder aux ressources informatiques. En Allemagne, ils pourront accéder aux infrastructures de calcul haute performance de Stuttgart, de Jülich et de Leibniz.
Le GENCI met à disposition des chercheurs académiques et industriels français ses moyens de calcul et de stockage pour leurs travaux de modélisation/simulation, traitement de données et usage de l’intelligence artificielle.
La Commission européenne a de son côté lancé une initiative ainsi qu’un budget pour permettre l’accès à des centres de calcul hautes performances. Trois centres européens, situés à Bologne, Barcelone et Jülich, participeront au projet Exscalate4CoV, aux côtés d’une entreprise pharmaceutique et de plusieurs grands instituts biologiques et biochimiques.
Le projet a été lancé après l’appel d’urgence à manifestation d’intérêt de la Commission le 31 janvier 2020, et recevra un financement de 3 millions d’euros pour la recherche sur le développement de vaccins et de traitements.
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