Comment organiser des événements lorsque les rassemblements sont interdits ? La réponse est apportée par la réalité virtuelle, ce monde numérique contrôlé où nulle pandémie ne peut sévir. Depuis le début du confinement, beaucoup d’entreprises se sont tournées vers des alternatives virtuelles pour contourner, sans enfreindre la loi, l’obligation de confinement. C’est ainsi que les webinaires et les réunions en visioconférence se sont généralisées, mais pas seulement. Des événements bien plus importants (conférences, salons) sont organisés en virtuel, comme le Laval Virtual World du 22 au 24 avril prochain, ou le Spark+AI Summit organisé par Databricks en juin prochain.
Au cours des dernières semaines, Virtway, la plateforme qui propose des services immersifs en 3D, a enregistré une hausse de 575 % des demandes par rapport au mois précédent, de la part d’entreprises qui recherchent une solution plus personnelle et plus divertissante pour organiser leurs réunions et événements en ligne.
Que ce soit pour organiser des événements d’entreprise qui ont été annulés ou des concerts en direct, des master classes ou des salles d’évasion virtuelles, les technologies immersives prennent le relais des rencontres physiques. Des centaines de personnes peuvent être virtuellement présentes à l’événement via des avatars. Notons au passage que ces événements ne peuvent pas être qualifiés de virtuels, puisqu’ils ont bien lieu, ce sont l’environnement et la présence des participants qui sont virtuels. Pour l’heure, ces événements se déroulent par l’entremise des supports informatiques (ordinateurs, tablettes, téléphones portables…).
Au-delà de la contrainte actuelle du confinement, la virtualisation des événements risque fort de rentrer dans la culture des entreprises et de l’éducation. Comme le télétravail, la virtualisation des événements est une alternative qui fait l’objet d’un POC à très grande échelle actuellement. Ses avantages sont nombreux : financiers d’abord puisque les entreprises économisent les frais de déplacement, environnementaux ensuite en réduisant les émissions de CO2 et les déchets générés par le rassemblement de milliers de personnes. La formule est gagnante, mais il n’est pas certain qu’elle s’adaptera à tous les cas. Par exemple, les salons professionnels sont propices au réseautage, aux rencontres et aux échanges entre professionnels, comment reproduire cet aspect dans un monde virtuel ?
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