Dans la journée d’hier, Mariya Gabriel, la commissaire européenne en charge de l’économie et de la société numérique a déclaré lors du Mobile World Congress de Barcelone que la commission européenne va mettre en place des mesures drastiques pour sécuriser le réseau 5G. D’après elle, les États membres de l’UE adopteront bientôt une approche commune afin de protéger les utilisateurs. Dans un futur proche, le réseau 5G sera exploité dans différents domaines comme dans le secteur des véhicules autonomes ou dans le milieu hospitalier pour réaliser des opérations médicales à distance. Face à cette situation, le site Reuters a indiqué que les autorités européennes pourraient interdire les équipements fabriqués par les entreprises chinoises, car ils sont susceptibles d’être utilisés à des fins d’espionnage.
L’année dernière, le gouvernement australien a voté de nouvelles directives de sécurité pour les réseaux 5G. Ces réglementations empêchent les firmes chinoises telles que Huawei et ZTE de fournir des équipements 5G aux opérateurs locaux. Les autorités australiennes ont souligné que les matériels fournis par ces sociétés présenteraient des failles de sécurité pour leurs réseaux nationaux, ce qui est aussi l’avis de La Nouvelle-Zélande. Depuis 2017, la sécurisation du réseau 5G est une priorité nationale aux États-Unis. Les autorités locales ont décidé d’interdire aux entreprises chinoises de fournir des matériels et des services aux agences gouvernementales. Pour le moment, la commission européenne n’a pas apporté plus de précisions concernant les décisions qu’ils vont prendre pour sécuriser le réseau 5G. Par contre, Mariya Gabriel a déclaré que l’UE mettra tout en œuvre afin d’éviter les fragmentations et mettre en place un marché numérique unique.