Cette semaine, AWS, Salesforce, Genesys et The Linux Foundation ont décidé de se réunir pour former le « Cloud Information Model ». Cette initiative survient peu de temps après que Microsoft, SAP et Adobe aient créé l’Open Data Service. Le fonctionnement de ces deux modèles de données est assez similaire. En effet, ils permettent à la fois de stocker des données et de leur appliquer un modèle ouvert commun. De plus, la mise en place de ces plateformes vise à offrir une interaction plus simple des données entre les différents produits de ces grandes entreprises.
Jim Zemlin, le directeur exécutif de « The Linux Foundation », a déclaré que le « Cloud Information Model » fournit une base neutre permettant aux utilisateurs de collaborer et d’apporter des contributions dans le cadre d’un modèle de gouvernance central. D’après lui, chacune des sociétés du partenariat initial utilisera le modèle de différentes manières. AWS l’exploitera avec son outil AWS Lake Information pour aider les clients à stocker, à déplacer, à classer et à exploiter des données provenant de différentes sources de données tandis que Genesys va permettre à ses clients d’utiliser les produits Cloud et IA du Cloud Information Model pour communiquer à travers plusieurs canaux. Patrick Stockes de Salesforce quant à lui a indiqué que « Cloud Information Model » sera utilisé en tant que modèle de donnée sous-jacent pour sa plateforme de produit Customer 360.
Certains analystes estiment que l’existence de deux modèles de données ouverts va créer des problèmes jusqu’à ce que les deux concurrents puissent trouver une solution permettant de fusionner leur plateforme. Selon eux, de nombreuses entreprises utilisent actuellement les outils de chacune de ces entreprises. Si ces différentes approches restent concurrentes ; le principal objectif menant à la création de ces modèles ne sera pas atteint. En effet, Satya Nadella, le PDG de Microsoft, a déclaré en 2015 qu’en tant que fournisseurs de plateforme, son entreprise se doit de créer de vastes partenariats pour résoudre les véritables problèmes auxquels les clients sont confrontés dont l’interopérabilité des données.
À lire aussi : Le nécessaire pilotage des Clouds souverains : plus qu’un projet, un fondamental