Plusieurs entreprises de technologies américaines projettent actuellement de lancer des satellites destinés à fournir une connexion internet haut débit sur une orbite terrestre basse. Neuf entreprises dont SpaceX et OneWeb ont déjà obtenu l’autorisation de la Federal Communications Commission pour l’utilisation d’une tranche limitée d’ondes radioélectriques pour la mise en place de ce service. Cependant, Amazon n'avait pas respecté les exigences des autorités ainsi que la date limite de candidature de novembre 2016. Todd Feathers de Motherboard a déclaré que la société de Jeff Bezos cherche actuellement à réparer ses erreurs en appelant directement les régulateurs pour pouvoir lancer leurs propres satellites. Toutefois, Space X, OneWeb et d’autres sociétés s’y opposent fortement.
OneWeb a déjà lancé six de ses 650 satellites internet prévus et la société prévoit de démarrer le service en 2021. SpaceX, l'entreprise spatiale fondée par Elon Musk, a également lancé 120 de ses satellites Starlink en orbite et elle espère en déployer 1400 de plus en 2020. Les régulateurs américains ont permis à SpaceX de lancer près de 12000 satellites, mais la société espère en envoyer jusqu’à 42000. Pour le moment, aucun des 3236 satellites du réseau « Project Kuipers » d’Amazon n’a pas encore été lancé. Toutefois, la société a déclaré cette semaine qu’elle avait l’intention d’ouvrir une usine de près de 20000 mètres carrés à Redmond, dans l’état de Washington, pour développer et fabriquer son engin spatial. Malgré cela, Amazon ne pourra pas lancer de satellites en orbite sans l’autorisation de la FCC, ce qui l’a poussé à demander une dérogation au processus réglementaire. Face à cette situation, Motherboard a déclaré que la tentative d’Amazon à contourner les règles établies pourrait nuire à la confiance dans les processus de la FCC ainsi qu’à la concurrence. Une telle initiative éliminerait également les options de large bande pour les consommateurs.
À lire aussi : Amazon déclare que Donald Trump aurait interféré dans l’acquisition du contrat de 10 milliards de dollars par Microsoft