Des documents dévoilés par le Financial Times ont montré que les actuels co-dirigeants de WeWork, Artie Minson et Sebastian Gunningham, toucheraient chacun une prime de 8.3 millions de dollars s’ils venaient à quitter l’entreprise ou à en être licenciés. Les documents dévoilent aussi que le directeur juridique de l’entreprise, Jennifer Berrent, toucherait 1.5 million de dollars de primes en cas de départ dans les mêmes conditions. Au total, WeWork prévoirait une prime de 17 millions de dollars à ses dirigeants au cas où ces derniers partiraient de l’entreprise. Ces « packages » de sortie ont été négociés lors du rachat de WeWork par SoftBank après la tentative d’offre publique initiale catastrophique initiée par la société. Pour rappel, WeWork a été contraint de licencier des milliers de collaborateurs suite à cette opération ratée.
Les actuels co-dirigeants de WeWork ont repris les rênes de la société après la démission de son ancien PDG Adam Neumann qui, lui-même, a reçu un package de sortie de 1.6 milliard de dollars, sans compter sa participation dans l’entreprise qui lui ferait encore gagner des centaines de millions supplémentaires. En ce qui concerne Jennifer Berrent, elle ne serait également pas tenue de rembourser les 12 millions de dollars de primes de rétention en cas de départ. Après le rachat de WeWork par SoftBank, son salaire a été révisé à la baisse, de 871.000 à 600.000 dollars. Les détails des nouvelles conditions des plans de sortie des dirigeants de WeWork ont été envoyés aux actionnaires de la société.
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