La semaine dernière, le Julian Assange a été accusé d’avoir publié des informations confidentielles en vertu de la loi sur l’espionnage visant à poursuivre en justice les espions étrangers et les lanceurs d’alerte du gouvernement. Julian Assange a dévoilé sur WikiLeaks des milliers de documents diplomatiques et de vidéos hautement classifiés montrant des assassinats de civils. Le gouvernement a également accusé Julian Assange pour la divulgation de noms risquant de porter atteinte à la sécurité nationale des États-Unis. De nombreux journalistes ont déclaré que la décision des autorités américaines concernant le cas de Julian Assange constitue une menace pour la liberté de la presse et de l'expression. Toutefois, le ministère de la Justice américaine a souligné que Julian Assange n’était pas un journaliste.
Face à cette affirmation, certains critiques ont déclaré que le premier amendement protège la liberté d’expression et la liberté de la presse sans faire de distinction entre le fait d’être journaliste ou non. Ron Wyden, un sénateur et membre du comité de renseignement du sénat, a indiqué que la source du problème ne provient pas de Julian Assange lui-même. D’après lui, cette décision entre dans le cadre de l’application du respect de la loi sur l’espionnage. Toutefois, Steve Vladeck, un professeur à la faculté de droit de l’Université du Texas, a indiqué que le cas de Julian Assange va dissuader les journalistes les plus prudents et les plus compétents à poursuivre des reportages concernant des secrets de sécurité nationale, car le premier amendement ne pourra plus protéger leur acte.