Ils s’appellent Jeff Bezos et Warren Buffett, et ils forment avec Bill Gates le tiercé de tête des hommes les plus riches de la planète. Voici les outils de prise de décision qu’ils ont affirmé utiliser.
« J’ai besoin du bon cadre pour prendre les grandes décisions ». C’est ainsi que Jeff Bezos, le CEO et fondateur d’Amazon, justifie l’usage d’un modèle pour prendre des décisions dans sa vie personnelle comme professionnelle. En voici 3 modèles dont lui-même et Warren Buffet, géant de l'investissement et gourou financier de Bill Gates, ont évoqué l’usage.
L’idée ici n’est pas de vous assurer de prendre la bonne décision, mais de vous proposer 3 méthodes exploitées par des hommes qui figurent parmi les plus riches de la planète pour accompagner leur réflexion…
1 - Le cercle de compétence
C’est Warren Buffett qui a évoqué en plusieurs occasions ce fil conducteur de sa prise de décision. Au lieu de chercher à améliorer nos faiblesses, nous devrions nous concentrer sur nos points forts. C’est à dire sur les domaines de notre vie ou de notre entreprise où nous pourrions faire mieux que quiconque.
Cela se résume simplement : au centre du cercle figure ce que nous savons, à la périphérie ce que nous pensons savoir. Concentrons-nous sur le centre…
2 - La minimisation du regret
C’est à Jeff Bezos que nous devons cette approche de la prise de décision. Projetez-vous à 80 ans et posez-vous la question : Qu'est-ce que je penserai à ce moment-là ? Pour le patron d’Amazon, la réflexion à court terme est porteuse de confusion. « Mais si vous pensez à long terme, alors vous pouvez vraiment prendre de bonnes décisions dans la vie, que vous ne regretterez pas plus tard ! ».
Une approche qui a le mérite d’être incroyablement facile, et un processus de réflexion à long terme que Jeff Bezos utilise pour sauter le pas lorsqu’il s’agit d’alimenter l’innovation d’Amazon.
3 - La matrice d’Eisenhower
Ce troisième modèle d’accompagnement à la prise de décision, plus complet et plus complexe, est commun à nos deux figures des IT. Il repose sur une réflexion de l’ancien Président américain Dwight Eisenhower : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important ». Au lieu de réagir aux demandes qui se présentaient au fur et à mesure, Eisenhower a utilisé ce cadre pour établir des priorités sur ce à quoi il devait consacrer du temps, et déterminer ce qu'il devait déléguer ou éliminer.
A chaque fois qu'il a été confronté à une décision, une activité ou une tâche, Eisenhower la plaçait dans l'une des quatre catégories :
- Urgente et importante (tâches que vous allez faire immédiatement)
- Importante, mais pas urgente (tâches que vous programmez de faire plus tard)
- Urgente, mais pas importante (tâches vous déléguez à quelqu'un d'autre)
- Ni urgente ni importante (tâches que vous éliminez)
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