Pourquoi le DAF doit-il adopter le Big Data ? Parce qu’il va changer les règles du jeu...
La donnée a fortement évolué. Au siècle dernier, la finance analysait les données transactionnelles, les données comptables, le contrôle de gestion. Aujourd’hui, la finance doit pouvoir analyser un écosystème de marché, interne comme externe à l’entreprise, avec des volumes qui ne vont cesser de s’amplifier. S’ajoute à cela la rapidité, que ce soit dans le transfert des données, dans leur traitement, dans leur mise en disponibilité, ou dans leur mise en application dans la prise de décision.
Toute information, même la plus infime, fait l’objet d’un enregistrement. Ces enregistrements s’accumulent à un rythme exponentiel. Et la transformation digitale ne va pas le ralentir. On évoque la connexion des ERP à l’Internet des Objets, la multiplication des connecteurs et des informations collectées, ainsi que le machine learning qui va automatiser une partie de la fonction et créer encore plus de données. Tout cela est stocké sur le système d’information, dans le cloud, et accessible dans l’écosystème.
Se posent alors les questions des types de données récupérées par l’entreprise, de leur qualité, des informations éventuellement manquantes ou incomplètes. De l’éthique, également. Mais le plus sensible porte certainement sur l’usage de la donnée, son exploitation, le tri et le filtrage, son analyse et son interprétation…
Krish Venkataraman, CFO de NYSE Euronext, a affirmé : « Que sont des lignes et des colonnes sur une feuille de calcul sans de bons outils ? Nous sommes passés d’un monde dans lequel les entreprises ont trop peu de données, à un monde dans lequel les entreprises ont beaucoup de données, et où elles ont du mal à donner un sens à ces données et à l’élaboration d’idées à partir d’elles. Au cours de la prochaine décennie, le Big Data a le potentiel pour vraiment changer la règle du jeu. »
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